A l’instar des autres régions du pays, la journée internationale du vivre ensemble en paix, décrétée le huit décembre 2017 par l’ONU, sur une initiative de l’Algérie, prise sur une idée de l’ONG AISA (Association internationale soufie Alawiya), Mostaganem, a célébré jeudi dernier dans l’après-midi officiellement, l’événement pour la première fois. En effet, les festivités ont été marquées par une grande marche, du siège de la wilaya à l’esplanade de la mairie au centre-ville.

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Là était érigée une tribune où ont pris part le wali, le P/APW, le Sg de la wilaya, des directeurs de l’exécutif, le maire, des élus et des personnalités de la ville ainsi que des représentants de Djanet El Arif. Les participants à la marche, sont un groupe de cavaliers, vêtus de l’habit traditionnel, portant des fusils et montés sur des chevaux superbement harnachés, des centaines d’écoliers, des jeunes scouts, des groupes folkloriques, des pompiers et des gardes forestiers dont certains marchaient à pied et d’autres dans des voitures, des infirmières portant leurs tabliers blancs, des étudiants palestiniens, syriens, sahraouis et de pays africains, des travailleurs égyptiens et chinois ainsi que de jeunes cavaliers de l’associations Farés El Mostaghanémi et un groupe de fokaras de la zaouia Alawia. A chaque arrivée d’un groupe de marcheurs, il était salué par la wilaya et la délégation qui l’entourait. Ainsi, les marcheurs se sont rassemblés sur l’esplanade de la mairie et aux abords immédiats aux côtés de près de mille cinq cents personnes qui s’y trouvaient.
Bentounes Moulay, représentant l’ONG Aissa a prononcé un discours, évoquant les étapes et le processus d’aboutissement de la proclamation par 193 Etats membres de l’ONU le huit décembre dernier, de la journée internationale du vivre ensemble en paix dont la célébration coïncide avec le 16 mai de chaque année.
Le wali a procédé au lâcher de deux pigeons symbole de la paix, et de ballons dans le ciel. Il convient de souligner, que ladite initiative algérienne était un véritable défi et un couronnement logique des efforts de l’Algérie qui ont mis fin à une terrible tragédie (décennie noire) par la mise en pratique de la politique de la réconciliation nationale qui sert de modèle à certains pays. Et pourtant, il faut rappeler que l’Algérie était seule, sans aucun appui extérieur à combattre le terrorisme aveugle que certaines puissances étrangères encourageaient. Ainsi, pour arriver à l’objet du vivre ensemble en paix), il faudrait que toute la communauté mondiale se mobilise pour mettre fin aux conflits armés ici et là à travers le monde, et qui font chaque jour des milliers de morts, la plupart des civils. Les sionistes, encouragés et appuyés par les USA, ont tué la veille de ladite journée, plus d’une soixantaine de Palestiniens et blessé deux milles autres alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour revendiquer leurs droits bafoués.
L’arrogance, le mépris des autres et l’hégémonie dont font étalage des dirigeants de certains pays dont celui notamment des USA, font planer la peur d’une troisième guerre mondiale. Alors la culture de la paix est une condition sine qua non pour dissiper tout spectre d’une grave escalade militaire à l’échelle planétaire.
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