Ambassadeur-rice-s de la JIVEP
Sawsan Al Abtah
سوسن الابطح
-أستاذة جامعية في « الجامعة اللبنانية » منذ العام 2001 في كلية الآداب والعلوم الإنسانية، من بين المواد التي درّستها، التحقيق الإعلامي، العلاقة بين الفن التشكيلي والأدب، الكتابة الصحافية، حضارة العصر العباسي والمعلوماتية المتخصصة.
-صحافية في المجال الثقافي في جريدة « الشرق الأوسط » منذ العام 1995، حيث التحقت بمكتب بيروت في هذا التاريخ. خلال هذا التاريخ غطت سوسن الأبطح العديد من المهرجانات التشكيلية والمعارض الدولية والتظاهرات الفنية في دول مختلفة.
2009 – 2005 مسؤولة تحرير في « المنتدى الثقافي » وهو الملحق الثقافي الأسبوعي لجريدة « الشرق الأوسط » بين عامي
كتبت في العديد من المجلات والصحف العربية في المجال النقدي والأدبي والتشكيلي منذ عام 1986 وحتى 1995
سبق وأن شاركت في ورشات عمل، منها لتعليم صحافيين جزائريين، ضمن تظاهرة صحافية عام 2010 وأخرى للتدريب على الكتابة الفنية في الرياض بالتعاون مع “سوذبيز” ومؤسسة مسك الشهادات.
شهادة الدكتوراه إضافة إلى الماجستير من جامعة السوربون في باريس.
Houdaifa Ameziane
Détenteur d’un Doctorat de 3ème Cycle en “Economie Publique, Planification et Politique Economique” de l’Université Paris X – Nanterre ainsi que d’un Doctorat d’Etat en Sciences Economiques de l’Université Mohamed V – Rabat, M. Ameziane cumule une vaste expérience en économie publique, planification et stratégie, management, finance et audit et contrôle de Gestion. Il a occupé diverses fonctions dont :
- Président de l’Université Abdelmalek Essaâdi
- Coordonnateur National du Réseau des FSJES (Facultés des Sciences Juridiques Economiques et Sociales).
- Coordonnateur National du Réseau des ENCG (Ecoles Nationales de Commerce et de Gestion)
- Coordonnateur des HERE’s “Experts Nationaux sur la Réforme de l’Enseignement Supérieur”. Commission Européenne v Membre du Comité Permanent du Grand Prix Hassan II Mondial de l’Eau
- Membre de la Commission Nationale de l’Education, des Sciences et de la Culture
- Membre du Conseil d’Administration et du Comité Directoire de la Fondation Marocaine pour l’Education Financière (F.M.E.F)
- Président de la Commission Nationale Supérieure des Equivalences des Diplômes auprès du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle
- Membre du Conseil Consultatif de l’Agence Nationale d’Evaluation et d’Accréditation (ANECA) – Espagne
- Membre de la CNA.C.E.S (Commission Nationale de Coordination de L’Enseignement Supérieur)
- Membre de la Commission Pédagogique et Formation Continue de la Conférence des Présidents d’Universités Marocaines
- Membre de la Commission Mixte de Suivi entre la Conférence des Présidents d’Universités Marocaines (CPU) et la Conférence des Recteurs des Universités Espagnoles (CRUE).
- Président de l’Institut Confucius de l’Université Abdelmalek Essaâdi
- Directeur de l’ENCG Tanger – UAE
- Doyen par intérim de la FSJES Tanger – UAE
- Directeur de Publication de R.M.C.G (Revue Marocaine de Commerce et de Gestion)
Thomas d'Ansembourg
Thomas d’Ansembourg a été avocat puis consultant juridique en entreprise pendant 15 ans en s’intéressant d’emblée à la résolution des conflits. Concomitamment il a été responsable d’une association de jeunes en difficultés pendant 10 ans, ce qui a significativement ouvert sa compréhension des mécanismes qui mènent aux conflits, à la violence, aux addictions et à la transgression.Afin d’approfondir sa compréhension de l’être humain (et particulièrement des facteurs qui génèrent son bien être ou son mal être), il décide de se former comme psychothérapeute. A compter de 1994, il consulte en accompagnement individuel et familial pendant 10 ans, avant de se consacrer à l’enseignement comme auteur, conférencier et formateur en connaissance de soi et relations humaines.
Il est l’auteur du best-sellers « Cessez d’être gentil, soyez vrai » paru en 2001, publié à plus d’un million d’exemplaires et traduit en 28 langues.
Il anime des conférences enrichies de jeux de rôle éclairants et des ateliers de trans-formation très appréciés en Europe, au Québec et au Maroc. Il propose un travail de connaissance et de pacification de soi permettant de déjouer les pièges de l’ego, de s’aligner sur son élan de vie propre et de mettre ses talents au service de la communauté. Pour lui, le développement personnel profond est la clé du développement social durable.
Hayat Nur Artıran
Hayat Nur Artıran a travaillé en tant que directrice dans le secteur du textile au sein de firmesinternationales.
Depuis son enfance, elle suit les enseignements spéciaux de certains maîtres soufis. Elle entame sa première éducation soufie en 1982 sur le Divân (oeuvre poétique) du mystique Niyâzî-i Mısrî.
Durant de nombreuses années, elle est l’assistante et au service du sertarîk Mesnevîhan Şefik Can (1908-2005). Elle a préparé l’édition des livres intitulés en turc “Cevâhir-i Mesneviyye”(Les pierres précieuses du Mathnawî) et “Mesnevî Hikâyeleri” (Les histoires du Mathnawî).
Ses livres intitulés en turc “Okullar İçin Mesnevî’den Seçmeler” (Anthologie du Mathnawî pour les écoles) et “Rubâîler’den Seçmeler” (Anthologie des Rubâi’Yât de Rûmî) sontpubliés respectivement en 2005 et en 2006. Les textes de ses conférences sur le Mesnevi sont édités dans ses ouvrages intitulés en turc “Aşk Bir Davaya Benzer” (L’Amour est semblable àun procès) en 2011, “Herkes Seni Terk Etse Aşk Terk Etmez” (L’Amour ne t’abandonne pas même si tout le monde t’abandonne) et “Nun Kapısı” (La porte du Noun) en 2014 ; le livre, “Rûmî – L’épreuve de l’amour” a été traduit en français et édité en 2020 chez Bayard, considéré en France comme l’une des maisons d’édition les plus anciennes et les mieux établies. Son livre “Tâhûra”, fruit d’une collection d’interviews, est édité en 2021, et son livre intitulé en turc “Şefik Can Hatıralar” (Şefik Can Mémoires), qui a apporté une contribution majeure à la vie culturelle turque du point de vue historique, religieux, politique et littéraire, est édité en 2022.
Elle a animé de nombreuses conférences au niveau national et international. Elle a participé à des émissions de radio et de télévision. Elle a publié des communications, divers articles et des écrits dans des symposiums en Turquie et à l’étranger.
H. Nur Artıran continue toujours à oeuvrer au niveau national et international comme présidente de « Şefik Can Uluslararası Mevlânâ Eğitim ve Kültür Vakfı” (Fondation Rumi et Şefik Can).
La sauvegarde des valeurs humaines et spirituelles commence par le respect des différences
Je tiens à exprimer une fois de plus quelques points qui me semblent importants afin de vivre dans l’amour, le respect et la paix sur terre.
À mon avis, le non-respect de la diversité et des différences sur terre constitue l’un des problèmes humains majeurs de notre époque. Cela se traduit par l’exercice de pressions psychologiques sur les individus ou les sociétés ne partageant pas les mêmes croyances, la même culture, les mêmes points de vue et opinions, et le cas échéant, par l’adoption de comportements violents.
Vous voyez et savez aussi que la discrimination et la violence dans les domaines religieux, politiques, économiques, culturels, artistiques et dans bien d’autres domaines ont libre cours dans maints pays du monde.
Je considère que notre mission première est d’expliquer à toutes les sociétés, et tout particulièrement à nos jeunes, qu’aucun être dans l’univers n’est seul et indépendant, et que tout est interpédendant et intimement lié.
Les différences de croyance, la diversité des points de vue et des opinions constituent l’une de nos valeurs spirituelles les plus précieuses sur terre. La sauvegarde des valeurs humaines et spirituelles commence par le respect des différences.
Si nous n’acceptons pas cette vérité divine aussi nécessaire à la vie que l’air, l’eau et la terre, aucun enseignement spirituel, pas même l’amour, la compassion et la miséricorde ne sera compris à sa juste valeur.
En pareille circonstance, chacun progérera les droits des individus ou des sociétés qui croient comme lui, pensent ou vivent comme lui, et fera preuve d’amour, de compassion et de miséricorde qu’envers ceux qui lui ressemblent.
En pareille circonstance, non seulement nos réussites matérielles et spirituelles n’auront aucune valeur ni importance, mais en outre, nos valeurs humaines seront voués à s’affaisser.
A cet égard, nos 4 suggestions qui peuvent être facilement mises en oeuvre par tout le monde sont les suivants :
- Dès l’école maternelle, il importe d’inscrire dans les programmes, avec des enseignements pratiques, les savoirs relatifs au fait qu’il est de notre responsabilité humaine et morale de respecter les différences.
- Grâce aux efforts intenses déployés par l’éminent militant et chef spirituel Cheikh Khaled Bentounes, le 16 mai a été reconnu par les Nations unies, le 8 décembre 2017, comme la Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix. La célébration de cette journée dans tous les pays, et en particulier au sein des universités, contribuera à susciter la prise de conscience, à renforcer la paix sociale, à rappeler que le respect des différences est l’une de nos qualités humaines, et enfin, à nous regarder les uns les autres avec amour.
- Tous les pays du monde, riches ou pauvres, peu importe leur statut, consacrent la majeure partie de leur budget national à l’industrie de la défense afin de se préparer à une éventuelle situation de guerre. Ces pays continuent à oeuvrer en ce sens à travers la création de nombreux ministères et de départements exceptionnels. Si les pays accordaient autant d’importance à la paix et aux valeurs humaines qu’à la guerre et à l’industrie de la guerre, ils pourraient également créer un ministère oeuvrant avec la même détermination pour la “PAIX” et faire de sérieuses avancées dans cette voie. Les organisations non gouvernementales sont les seules à déployer, avec une grande sincérité, des efforts pour le vivre ensemble en paix, avec amour et dans le respect des différences. Toutefois, les Etats devraient aussi considérer la “PAIX” comme une politique publique majeure et entreprendre des actions en la matière avec le même sérieux et la même sincérité.
- Des projets sociaux humanitaires communs menés par des étudiants de différents pays, religions et cultures en se réunissant physiquement ou via Internet seront de nature à aider les jeunes à se familiariser avec d’autres cultures et à respecter les différences. L’objectif premier est de rassembler les personnes ayant des points de vue et des opinions divers qui semblent contradictoires les uns par rapport aux autres et de les unir autour de valeurs humaines communes. Si l’on comprend bien que tous les êtres humains sont les différentes parties d’un tout, de nombreux problèmes jugés très importants se règleront d’eux-mêmes.
Je termine mes propos avec verset 41 de la sourate Rûm du Coran, en formant le voeu qu’ils contribuent à la paix dans le monde, à l’amour et au respect des différences.
“La corruption est apparue sur la terre et sur la mer par suite des actes accomplis par les mains des hommes afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait.”
Hayat Nur Artıran
Présidente de la Fondation Rumî et Şefik Can
Turquie/İstanbul
Dr Hanan Awwad
الأديبة الفلسطينية د. حنان عواد
عاشقة الوطن وسفيرة الانتفاضة
بقلم الأديب- صباح الجاسم.
د. حنان عواد
مديرة عامة لمكتب السيد الرئيس الراحل ياسر عرفات ومستشاره الثقافي.
عضوة المجلس الوطني الفلسطيني.
رئيسة العلاقات الدولية في اتحاد الكتاب والأدباء الفلسطينيين.
رئيسة فرع فلسطين للرابطة الدولية للقلم.
رئيسة فرع فلسطين لمنظمة المرأة العالمية للسلام والحرية.
المستشارة الثقافية لمحافظة القدس ووزارة الأعلام.
مؤسسة اتحاد الكتاب الفلسطينيين في الأرض المحتلة.
مؤسسة للعديد من فروع لفلسطين في المؤسسات الدولية الهامة..
محاضرة في جامعة القدس بيرزيت وجامعة ماكجيل.
عضو مؤسس في جريدة » الشعب، ورابطة الصحفيين الفلسطينيين.
عضو المؤتمر القومي العربي.
عضو مؤسس في جامعة القدس ورئيسة الدائرة الثقافية.
ولدت في مدينة القدس لعائلة ميسورة، معروفة بالعلم والثقافة.
هي أديبة وشاعرة متعددة المواهب تمتشق الكوفية الفلسطينية رمز النضال الوطني.
جعلت القضية الفلسطينية شغلها الشاغل ومن الكلمة الملتزمة طريقا ومن الفكر هوية، ومن الانسانية خلقا أسمى.
تلقت تعليمها في مدارس القدس وأودعتها عائلتها تراثا ارتبط بوطنها فلسطين وخاصة والدها مهندس الكهرباء ورجل الأعمال الذي فتح لها آفاق العلم والمعرفة لتلتحق في كبرى الجامعات العربية والدولية. وواصلت دراساتها العليا في أكثر من جامعة عربية ودولية منها جامعة اكسفورد وماكجيل،حيث حازت على درجتي الماجستير وتابعت دراستها لنيل الدكتوراه من نفس الجامعة. وبعد التخرج عادت الى أرض الوطن لتكون عضوا مؤسسا في جامعة القدس ومحاضرة في جامعة بيرزيت.
التحقت بالثورة الفلسطينية وكانت الطفلة المدللة للقائد أبو جهاد وأبو عمار وظلت برعايته طوال حياته. قدرها كثيرا ومنحها ثقته الكاملة وأوكل اليها مهاما متعددة.
مثلت الرئيس ياسر عرفات في المحافل الدولية والتقت عددا من رؤساء الدول والشخصيات الاعتبارية في العالم. وقادت حركة التضامن العالمي لمساندة الرئيس عرفات والشعب الفلسطيني، وخاصة أيام الحصار واستطاعت بفكرها الثوري وتوثبها العلمي أن تخاطب العالم ناقلة رسالة الشعب الفلسطيني وصورته الحضارية وثوابته الوطنية. وكانت شعلة نضالية لا تنطفئ وطاقة للمعرفة وعذوبة الروح ومصداقية الأداء وجمالية الصفاء والحب الانساني الذي لا يغيب. أطلق عليها المبدعون « سفيرة الانتفاضة وعاشقة الوطن ».
أصدرت عدة أعمال ابداعية، تتضمن الشعر، والنثر، والمذكرات، بالإضافة الى الدراسات النقدية. ترجمت أعمالها الى عدة لغات عالمية ونشرت عددا من الابحاث الهامة في المجلات والدوريات العربية والعالمية.
أهم مؤلفاتها:
من دمي أكتب(نثر-القدس،1983) 1
الفارس يزف الى الوطن (قصائد نثرية، عكا، الأسوار،1988) 2
حوار الأسلاك الشائكة(نثر)، القاهرة،دار العروبة،1993. 3
4 أخترت الخطر(شعر).القدس:اتحاد الكتاب والأدباء الفلسطينيين،1988
والقاهرة:دار الفكر،1993
5-Arab Causes In The Fiction of Ghadah al –Samman– (Literary critic).
Sherbrooke:Edition Naaman,1986
قضايا عربية في أدب غادة السمان 6
بيروت:دار الطليعة،1989
في البدء أنت فلسطين—يوميات الحصار -7
رام الله:دار الشروق،2004
الأعمال الكاملة باللغة الانجليزية.
IN THE BEGINNING YOU-PALESTINE
EPISODES OF THE SIEGE-8
LAHORE:SANG-E-MEEL PUBLICATION,2014
Preface:Dr Fakhar Zaman,Minister
Venezuela President Tchafiz
Hakam Balaawi ,Ambassador and novelist.
Poet Fadwa Tuqan.
FILISTIN,SENIN ICIN.Istanbul:EVRENSEL,2004
Introduction:Fadwa Tuqan 9–
10-ذاكرة الترف النرجسي-قناديل على نافذة العمر.
حيفا: دار كل شيء،2021
11-فارس الليلك يناجي رابعة-من ملحمة الرحيل والعودة. رام الله: دار الرعاة،2021
نالت العديد من الجوائز الأدبية الهامة ومنحت شهادة الدكتوراه الفخرية من أكثر من جامعة.
ولا زالت الأديبة عواد سائرة في رسالتها الفكرية والسياسية بعهد المناضل فإنها أيقونة مزدانة بكل نصوص الجمال والابداع والتميز ومصدر فخر واعتزاز لفلسطين.
Vicente Gracia Benshá
Vicente Gracia est né le 8 mars 1961 dans une ville méditerranéenne, melting pot, avec une riche tradition d’orfèvrerie, appelée Valence.
C ́est dans l ́atelier de son père qu ́il découvre la magie du travail à la main, fasciné par cet art sublime et par les couleurs, l ́éclat, la texture et le symbolisme singulier des pierres précieuses. Ses études dans le domaine du design, à l’école Massana de Barcelone, se concentreront profondément sur les connaissances liées aux différents matériaux tels que l’or, l’argent et les pierres précieuses inconnues, qui seront utilisées avec un dévouement et un effort particuliers. Tous ses sentiments sont liés à ces matériaux. C’est la raison pour laquelle l’amour qu’il met dans sa profession est un chef-d’œuvre entier, plein d’une qualité exceptionnelle et d’une forte charge intellectuelle.
Il a un lien spirituel avec le monde de la bijouterie qui fait de ses pièces délicates et élégantes une véritable poésie visuelle. Entrer en contact avec leur message particulier et allégorique, découvrir la métaphore que chaque forme renferme, le secret qu’elle révèle pourrait être une expérience mystique et philosophique. Après tout, l’objectif des bijoux est de rapprocher les êtres humains du Divin. C’est pourquoi le joaillier s’est comporté comme un alchimiste, un magicien, capable d’atteindre l’Illumination, le véritable trésor, capable de guérir l’âme humaine.
Des sujets suggestifs comme « La Ninfa de las naranjas », « La Dama dels peixets », « El Ave del paraíso » ou « El Árbol de la vida » témoignent de son inspiration orientale. Il révèle sa capacité à aborder tous les manteaux de la Méditerranée, comme le faisaient autrefois les marchands valenciens. C’est précisément de cette mer ancienne et fascinante et des cultures qui l’entourent qu’il tire la plupart de ses impulsions créatives. À travers ses collections uniques, Vicente Gracia montre ses fortes racines espagnoles, en sauvant, outre la tradition chrétienne, l’héritage arabe, fénicien, gréco-latin et juif de l’histoire de l’Espagne.
Vicente est considéré comme l’un des artistes les plus représentatifs du design espagnol ; il a été distingué par les rédacteurs de Vogue comme l’un des vingt bijoutiers les plus prestigieux du monde. Récompensé par le prix national de design (1986), le prix international de joaillerie de la ville de Valence (1988) et le prix national espagnol de l’artisanat (2014), il compte des clients importants, ainsi que des institutions officielles, comme le Palais royal. D’autre part, l’entreprise dispose de son propre espace à Valence et de différents points de vente en Espagne, à Londres, à Rome et à Milan.
Si l’intérêt principal de cet artiste est de récupérer le sens que les métaux et les pierres précieuses ont, ou le choix exhaustif des matériaux emblématiques, en s’éloignant de leur valeur commerciale, il n’est pas étonnant la capacité que ses pièces d’art ont de communiquer l’optimisme, la vitalité et spécialement la joie, cette dernière caractéristique est directement liée au mot « Joya », qui signifie bijou en espagnol… un « Joya » donne « Joie » ; tous ces attributs spéciaux proviennent de l’enthousiasme propre de Vicente et de son émotion personnelle pour la vie. Outre l’efficacité esthétique de notre artiste, l’extraordinaire capacité de ses pièces inconcevables à rayonner l’Harmonie, la Joie, la Connaissance et le Talent, à travers la Beauté et la Perfection, sera son principal pouvoir. La valeur principale de son art sera l’énergie, le charme, la distinction, la grâce que Vicente Gracia possède…
Ali Benziane
Né en 1988, Ali Benziane est poète, écrivain et essayiste marocain. Pharmacien de profession, il écrit depuis son plus jeune âge et a su allier passion littéraire et vocation scientifique.
Très tôt, il s’intéresse au message universel derrière les différentes religions et décide de suivre la voie soufie après sa découverte déterminante des travaux du métaphysicien René Guénon. Dès lors, la spiritualité occupe une place importante dans son œuvre aussi bien poétique que romanesque, mais également dans ses essais.
Son dernier ouvrage en date (« L’épreuve de vérité », publié aux éditions Fiat Lux) est une tentative de compréhension du monde post-Covid dans une perspective philosophique et métaphysique. Il propose ainsi un retour à une spiritualité authentique et universelle, à travers une révolution intérieure qui permettra de retrouver les principes transcendants qui font tant défaut au monde actuel. Ce sont ces valeurs universelles qu’il n’a de cesse de défendre lors de nombreuses conférences, faisant du vivre-ensemble un enjeu majeur pour le monde d’aujourd’hui.
Patrick Busquet
Patrick Busquet, président du Think tank français indépendant, Informations pour le monde suivant (IMS, imsprojet.org). Journaliste professionnel il a dirigé des rédactions, créé des agences de presse et le Libé des Solutions en 2007, première édition d’un quotidien français traitée en « journalisme de solution ». Il a été le Représentant pays de la Fondation Hirondelle (2013-17) en RDC, avant de piloter le projet Afrik’Activ à partir d’Abidjan (2018). Auteur de Nos paroles façonnent le réel (L’Echappée belle Editions), il anime des ateliers d’éloquence (Éloquentia, Institut Télémaque). Concepteur de la méthode Impact’Eloquence, destinée aux acteurs, cadres et décideurs-décideuses de la société.
En 2018, aux côtés d’Elisabeth mon épouse décédée depuis, et avec l’agence éditoriale Kandindi (kandindi.org) nous sommes fiers d’avoir servi la recherche d’un vivre ensemble apaisé en organisant à Kinshasa (RDC) la première célébration de la Jivep avec des acteurs de la société congolaise, des représentants diplomatiques africains et plus de 300 jeunes.
Dr. Mustapha Chagdali
Psychosociologue,
Diplômé de l’université de Fès en philosophie 1986
Diplômé de l’université libre de Bruxelles en psychopédagogie 1994
Diplômé de l’université Med V de Rabat en psychologie sociale 2020
Diplômé de l’université de Montréal en Andragogie 2000
Il intervient auprès de plusieurs institutions universitaires au Maroc et à l’étranger dans le domaine de la psychologie sociale appliquée à l’usage du numérique, de la culture, de la politique et de la religion.
Auteur du livre « paroles du muet » (enn arabe) – Aphorisme philosophique- 2015
Coauteur du livre « La société et le virtuel (en Français) » 2018
Auteur d’une thèse de doctorat portant sur : « Les réseaux sociaux numériques, un cyberespace de socialisation et de construction des identités numériques » 2020
En parallèle de l’enseignement et de la recherche, il anime depuis plusieurs années des émissions de Télévision et de la Radio dont les thématiques portent sur des problématiques d’ordre psychosocial. Il a publié plusieurs articles et interviews dans des magazines et des journaux touchant aux questions de l’éducation, des représentations sociales et de différentes formes d’expressions culturelles, politiques et religieuses.
Actuellement, il focalise ses recherches sur les domaines de la socialisation religieuse, Les représentations sociales et les processus de construction identitaire et de leurs reconfigurations sur le numérique.
Sabiha Chaker
38 ans de carrière professionnelle à la Télévision Nationale Algérienne. Experte en Audiovisuel, programmation de télévision. Téléspectatrice et présentatrice de télévision, de 1983 à 1992 puis conceptrice et présentatrice d’émissions de télévision de 1992 à 2013. Elle est membre du jury des festivals arabes et organisatrice de festivals culturels de nationale et internationale.
Son intégration dans le comité permanent de l’Union des radios et télévisions arabes » ASBU » et toute son expérience professionnelle lui ont permis de se spécialiser dans des émissions culturelles, artistiques et sociales, lui donner ainsi l’opportunité de voyager, de côtoyer les personnalités artistiques renommées, de nationalités diverses : Tunisie, Jordanie, Egypte, Bahreïn Quatar, Les Emirats Arabes, France, Italie, Belgique et autres.
Sa mission en 2001 au Liban l’a éblouie par l’unité du peuple Libanais sur le plan religieux ainsi que sur le vivre ensemble entre ses citoyens et citoyennes. C’est ce qui l’a poussé à s’engager d’avantage dans la société civile, en qualité de membre du bureau de l’observatoire algérien de la femme depuis 2007 à ce jour où elle était élue en 2019 comme Ambassadrice de bonnes volontés aux cotés des femmes atteintes de cancer, actuellement, honorée parmi les femmes ambassadrices de santé » centre Boily Tourcoing Lille », également membre bénévole de la ligue contre le cancer France, formée pour l’égalité entre femme homme du programme de l’ONU.
Engagée contre la violence faite au femme, Impliquée dans la promotion de la Jivep depuis 2018 et convaincue du vivre ensemble en paix sur notre planète.
Je m’aligne à l’amour et la fraternité pour la paix dans le monde, tout en perpétuant le programme de notre Cheikh Khaled Bentounes puisse DIEU le tout puissant, lui soit loué et lui prêter longue vie.
Je suis JIVEP 2023 JIVEP ETERNEL.
Raymond Chrétien
Raymond Chrétien, diplomate aguerri, est ex-ambassadeur du Canada en France, aux États-Unis, en Belgique, au Mexique et au Congo. Il agit aujourd’hui à titre d’associé et de conseiller stratégique chez Fasken.
Par sa vaste connaissance et son expérience de haut niveau de la communauté d’affaires, des organismes de financement internationaux, des milieux gouvernementaux et des négociations et ententes commerciales internationales, Raymond Chrétien contribue à approfondir l’expertise conseil du cabinet pour la clientèle, qu’il s’agisse d’entreprises qui font affaire au Canada ou d’entreprises canadiennes cherchant à accroître leurs activités aux États-Unis, en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique.
Avant de se joindre au cabinet, Monsieur Chrétien a eu une longue carrière au sein de la fonction publique fédérale. Il a occupé plusieurs postes clés à Ottawa, notamment au Conseil privé, au Conseil du Trésor et à l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et comme sous-secrétaire d’état associé au Ministère des Affaires étrangères et du commerce international du Canada. À l’étranger, tel que mentionné ci-dessus, il a occupé les postes les plus prestigieux de la diplomatie canadienne.
Au fil des ans, ses réalisations lui ont valu plusieurs honneurs. En 2019, Monsieur Chrétien a été nommé Compagnon de l’Ordre du Canada, après avoir été nommé, en 2010, Officier de l’Ordre du Canada. Il est devenu Commandeur de la Légion d’Honneur (France) en 2003, Officier de l’Ordre de l’Aigle Aztèque (Mexique) en 1989, après avoir été admis à l’Ordre national du Léopard (Zaïre, maintenant Congo) en 1981. Il est aussi titulaire de doctorats honorifiques.
Depuis plus de deux ans, M. Chrétien travaille en étroite collaboration avec le gouvernement du Québec. Au mois d’octobre 2015, M. Chrétien s’est vu nommé émissaire du gouvernement du Québec dans les négociations entre le Québec, le Canada et les États-Unis pour l’installation éventuelle d’une zone de prédédouanement à l’aéroport de Québec et la gare Centrale de Montréal. En 2016, M. Chrétien a été nommé représentant de la province du Québec dans les négociations en cours entre le Canada et les États-Unis relativement au commerce du bois d’œuvre résineux. Ce mandat fut élargi et étendu en janvier 2018 afin d’y inclure le litige relatif à l’imposition des droits compensateurs préliminaires sur les exportations canadiennes et québécoises de papier non couché à base de pâte thermomécanique. En outre, M. Chrétien a été mandaté, en mars 2018, de représenter le Québec dans la négociation d’un accord sur le commerce de l’aluminium et de l’acier entre le Canada et les États-Unis.
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Carol Cooke-Eid
Née au Liban en 1966, Carol Cooke-Eid vit son enfance à Beyrouth dans une société pluri religieuse, riche et fragile dans sa diversité, avant l’arrivée d’une guerre fratricide qui a duré 15 ans. Après des études de droit, elle part vivre en Allemagne en 1988 où elle travaille auprès du cabinet d’avocats international Lovells, tout en poursuivant des études de langues et de psychologie à Hambourg. Elle collabore ensuite comme psychologue et pédagogue spécialisée au projet interculturel ‘‘Apprends la langue du voisin’’ de l’État fédéré de Rhénanie-Palatinat, en entamant en parallèle des études de théologie.
En 2008, de retour au Liban comme responsable du projet humanitaire ‘‘Caravan’’ de la Jeunesse internationale de l’Ordre de Malte, son chemin croise celui de la Communauté monastique al‑Khalil fondée par le père Paolo Dall’Oglio à Deir Mar Moussa en Syrie. En rejoignant cette Communauté qui œuvre à la construction de l’harmonie entre chrétiens et musulmans à travers la prière, le travail manuel, l’hospitalité, le dialogue et l’éducation, elle choisit pour devise de son engagement monastique ‘‘pour créer en soi-même, des deux, un seul homme nouveau, faisant la paix’’ (Éph 2, 15). Fin 2012, en pleine guerre syrienne, elle est envoyée à Rome pour se spécialiser auprès de l’Institut Pontifical d’Études Arabes et d’Islamologie. Elle y enseigne par la suite pendant trois ans, avant d’entamer un doctorat en islamologie. Vivant la majeure partie de l’année à Cori, près de Rome, elle représente la vocation de la communauté en Italie et en Europe. En 2019, le prix de la Pax-Bank et de la Fondation Georges Anawati lui est décerné à Berlin pour son engagement dans le dialogue interculturel et interreligieux entre chrétiens et musulmans. Depuis l’institution par l’ONU de la JIVEP le 8 décembre 2017, elle organise des rencontres annuelles autour du Vivre Ensemble en Paix.
« Dans notre monde multiculturel, le chemin de la paix passe par l’amour de l’autre. Or en Orient comme en Occident, nous voyons l’instrumentalisation et l’exaspération de la peur de l’autre, les crispations identitaires et la construction de murs. La différence n’est pas perçue comme une richesse, mais comme un danger.
Le vivre ensemble est inscrit dans notre ADN, pour le meilleur et pour le pire. Il est de notre devoir d’œuvrer pour un Vivre Ensemble, non seulement l’un à côté de l’autre, mais l’un pour l’autre ; pour un Vivre Ensemble en Paix – une paix qui ne soit pas l’absence de guerre ou une trêve entre deux guerres, mais un gage d’amitié et de fraternité.
Le Vivre Ensemble en Paix requiert un travail de pacification de longue haleine, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les instruments existent, c’est à nous d’apprendre à les utiliser pour porter de la lumière dans nos zones d’ombre, pour déminer le terrain de nos mémoires individuelles et collectives. Enfin, pour pacifier nos relations avec nous‑mêmes et notre environnement, en dilatant toujours plus le cercle de la fraternité. »
Carlos Dario Palma Lema
Né à Canelones (Uruguay) le 19 décembre 1958. Il a étudié la philosophie (Uruguay), la théologie et l’archéologie biblique (Jérusalem). Carlos PALMA a vécu 30 ans au Moyen-Orient : Israël, Palestine, Jordanie, Liban, Irak, Turquie et Le Caire (Égypte).
Il a consacré ses 40 dernières années à la formation d’une nouvelle culture de fraternité et d’unité, en organisant des congrès, des festivals et des forums au niveau national et international dans différents pays du monde, avec la participation de plus de 50 000 enfants, adolescents et jeunes.
De 2006 à 2016, il a travaillé comme directeur des activités internationales pour plusieurs écoles américaines et internationales au Caire. En 2012, il a été nommé « Ambassadeur de la paix » par le Cercle universel des ambassadeurs de la paix basé à Genève-Suisse, en reconnaissance de son important travail et de son prestige international en faveur d’une culture de la paix.
Depuis 2011, il participe chaque année au Forum mondial de la paix à Schengen (Luxembourg), au siège du Parlement européen, ainsi que sur d’autres continents, en collaborant avec des séminaires, des tables rondes et avec son témoignage personnel de bâtisseur de paix. Depuis 2012, il travaille sur son nouveau projet d’éducation à la paix « Living Peace International ».
En avril 2014, il s’est vu décerner le prix luxembourgeois de la paix au Parlement européen à Luxembourg par la Fondation Schengen pour la paix pour son dernier projet d’éducation à la paix. Depuis lors, une série de prix internationaux décernés dans le monde entier ont suivi :
- « Ange de la culture » (2015) en Allemagne.
- « Harmonie des peuples » (2016) par la municipalité de Montecatini (Florence).
- « La colombe de la paix » (2018) par l’organisation Milenios de Paz Buenos Aires (Argentine)
- « United for Peace » (2018) par le Rotary International en Espagne.
- « Vigor Award » (2018) à Toronto (Canada)
- « Prix Cathay pour la paix (2018) à Pékin (Chine)
- « Droit à la paix » (2019) de la Fondation Mondiale pour la Paix à Lubumbashi (République démocratique du Congo).
En janvier 2015, il a été nommé président mondial du Forum de la jeunesse pour la paix. Depuis lors, il a organisé 4 Forums de la paix auxquels ont participé plus de 10 000 jeunes des 5 continents : Le Caire-Égypte (2015), Florianopolis-Brésil (2016), Madaba-Jordanie (2017) et à Manille-Philippines en juillet 2018.
Carlos Palma a été invité à présenter Living Peace International au siège des Nations unies à New York (2015) et au siège de l’UNESCO à Paris (2016), ainsi qu’à divers événements internationaux dans de nombreuses villes. En février 2022, il a été investi docteur honoris causa en éducation à la paix par le Corps diplomatique international lors de la Vème SCIENCE MONDIALE DES ARTS, DES SCIENCES ET DE LA SPIRITUALITÉ POUR LA PAIX ET LA VIE avec une validité internationale soutenue par les autorités du ministère de la Culture et du Patrimoine de la République de l’Équateur.
En mai 2022, il a participé en tant qu’orateur au Sommet mondial de la connaissance à Madrid (Espagne), recevant un nouveau doctorat H.C. et le titre honorifique de docteur des docteurs.
Il est actuellement le coordinateur général de Living Peace International, un projet d’éducation à la paix présent dans plus de 1600 écoles et universités, ONG, associations et organismes, travaillant en synergie avec 92 organisations internationales, et avec la participation active de plus d’un million d’étudiants dans 130 pays du monde. Depuis novembre 2022, il est établi à Rome, en Italie.
Mohammed El Achraki
Natif de Tanger (1960), professeur de langue arabe, compositeur et interprète, Mohammed El Achraki a fait des études musicales au conservatoire de Musique de Tanger section : Musique andalouse, spécialité instrument : luth. Il a à son actif une panoplie de chansons romantiques et humanitaires, qu’il compose et interprète lui-même. Il a sorti plusieurs albums, principalement instrumentaux, notamment : Chandelles, Murmures de luth, Printemps d’amour, La valse des couleurs.
Mohammed El Achraki a participé dans de nombreux festivals, aussi bien au niveau national qu’international. Il a également participé à des émissions audiovisuelles sur différentes chaînes télévisées, à plusieurs évènements internationaux sur la paix et la coexistence entre tous les peuples en tant que membre actif au club UNESCO de Tanger et l’association « Rissalat attalib », une association qui organise des expositions et manifestations visant à instaurer la culture de la paix entre les êtres.
Mohamed Al Achraki a composé plusieurs chansons de grands poètes marocains comme Driss Boukaa, Rabeh Tijani, Noureddin Mohakek et des poètes du monde arabe dont Abou El kassim EChabi (tunisie) Samir Wadi (Arabie saoudie) Hidaya Madani (l’Égypte).
Il a écrit des poèmes sur l’enfance à l’occasion de la journée internationale de l’enfant dont « plaidoyer pour l’enfance ».
Inspiré et nourrit par l’amour de l’autre et la paix entre les peuples, Il s’est engagé de produire chaque année une nouvelle chanson autour de la paix spécialement et exclusivement pour la Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix (JIVEP). Cette année sa nouvelle chanson est intitulée « Chant Universel ».
Je souhaite tout le succès à la 6ème édition de la Journée Internationale du Vivre-Ensemble en Paix. Et comme chaque année je serai heureux de dédier une chanson à cette journée internationale.
Aprés التحيات سلام , نحن جميعا خلق الل cette année la nouvelle chanson sera intitulée « Chant Universel « .
Houyem Ezzine Gaaloul
Diplômée de l’Institut Supérieur de Gestion de Tunis, je fais partie de l’équipe du centre « Média » au Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche « CAWTAR » depuis 1999. Je coordonne actuellement le Réseau Arabe pour le Genre et le Développement (ANGED), qui est un réseau lancé et géré par le «CAWTAR» depuis 2002 et qui compte environ 600 membres représentant des centres de recherche et institutions gouvernementales, des organismes non gouvernementaux nationaux, régionaux et internationaux, journalistes et professionnels des médias, chercheurs, experts et parlementaires de 20 pays arabes.
Aussi j’assure la coordination des travaux de conception et d’impression et le suivi du design et les cours en ligne sur la plateforme du E-learning du CAWTAR.
J’ai rejoint la JIVEP en 2020 Lors de la pandémie du COVID, où le CAWTAR a contribué en tant que partenaire à assurer une large diffusion d’une affiche sur « COVID 19 est notre destin commun, vivons l’après COVID ensemble et en paix ». La deuxième contribution en 2022, consiste en la dissémination et projection du Film « Nous Tous » auprès d’un large public dans le monde arabe et sur les réseaux sociaux de CAWTAR et de ses partenaires.
Jean-Pierre Flachaire
Né en 1951, Jean-Pierre Flachaire est un moine chrétien français de l’Ordre des Cisterciens-Trappistes. Il est entré à l’abbaye d’Aiguebelle en France provençale à l’âge de 23 ans.
L’enlèvement et la mort des 7 moines de Tibhirine, le 21 mai 1996, l’a fortement interpellé. En effet s’est-il demandé, comment comprendre que toute une communauté monastique fasse le choix de rester dans son lieu de vie, malgré les hauts risques de représailles et même d’une éventuelle mort violente, sinon parce que des amitiés se sont nouées au fil des années avec le petit peuple qui les entourait, partageant tour à tour, avec lui, les joies et les peines de la vie de tous les jours. Les moines, auraient-ils pu partir brusquement par peur, prétextant que les problèmes internes de l’Algérie ne les concernaient pas ?
De vraies amitiés ne peuvent pas raisonner ainsi … d’autant plus que leurs amis étaient eux-aussi menacés. Les risques ont été pris. Et ils sont devenus « réalité » dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, par l’enlèvement des frères et, une cinquantaine de jours plus tard, le 21 mai, par leur exécution.
Oui, les moines de Tibhirine n’avaient, finalement, pas le choix. Leur place était bel et bien là et nulle part ailleurs. C’était ma profonde conviction. C’est pourquoi après l’annonce de leur mort et à la demande de notre Supérieur Général que de nouveaux frères se portent volontaires pour former une nouvelle communauté, je me suis proposé. Arrivé dans la communauté en juillet 1997, j’en suis devenu le responsable en janvier 1999. N’ayant pas la possibilité de retourner à Tibhirine, nous sommes restés à Midelt au Maroc, au pied du Haut-Atlas.
Très vite, nous avons compris que notre principale mission était de vivre l’Héritage de nos frères de Tibhirine, puis de le transmettre aux nombreux pèlerins et visiteurs qui viennent frapper à notre porte pour nous demander « notre raison d’être là ».
Évidemment, il s’agit bien : « Du VIVRE ENSEMBLE EN PAIX ». Le VIVRE et le DIRE à haute voix aussi, quand l’occasion nous en est donnée lors de nos séjours dans nos pays d’origine.
Kimball Gallagher
Critics have described Gallagher as a « dynamo », a « bright sunshine » and a « lightning bolt ». Gallagher’s sold-out debut at Carnegie Hall in 2008 launched his international The 88-Concert Tour, a series that brings living room culture to life through more than 300 performances in a variety of non-traditional venues. Gallagher has traveled to 7 continents, performed in 30 countries and given concerts in prestigious and intimate venues all over the world, from the Kennedy Center to Kabul, from Bombay to Boulder, from Chicago to Shanghai, and from Tuscany. to Tunisia.It was during this tour and thanks to countless encounters that the desire came to him to found ONG 88 International, for the 88 notes of the piano, where in collaboration with public and private partners, he develops and launches transformational musical programs. on a large scale for young people, in order to respond to social and educational problems through music and its effects.
Dr. Zuhair Ghunaim
Dr. Zuhair Hussain Hassan Ghunaim est titulaire d’une maîtrise en supervision éducative et d’un doctorat en médias éducatifs. Après une riche expérience de 25 ans dans le domaine de l’enseignement et de l’éducation, il s’est consacré au bénévolat, en particulier dans le domaine du scoutisme pour former les jeunes scouts et être dans la gestion des médias et de l’information dans le scoutisme arabe et le scoutisme musulman. En tant que bénévole dans ce secteur, il a remporté de nombreux prix et honneurs, dont le plus important est la médaille du loup de bronze (la plus haute médaille scoute du monde), il a écrit plusieurs livres dans le domaine du scoutisme.
Dr. Zuhair Hussain Hassan Ghunaim est le secrétaire général de l’Union Internationale des Scouts Musulmans depuis 1421 AH / 2001 AD.
الدكتور زهير حسين حسن غنيم، حاصل على الماجستير في الإشراف التربوي و الدكتوراه في الإعلام التربوي، بعد تجربة غنية في مجال التدريس والتعليم لمدة 25سنة، تفرغ للعمل التطوعي خصوصا المجال الكشفي من أجل تدريب الشباب الكشفي والعمل في المجال الإعلامي بالكشافة العربية والإسلامية، وفي هذا المجال حاز العديد من الجوائز والأوسمة أهمها وسام الذئب البرنزي ( أعلى وسام كشفي في العالم)، له مؤلفات عدة في الميدان الكشفي ويشغل منصب الأمين العام للاتحاد العالمي للكشاف المسلم منذ عام 1421هجرية / 2001 ميلادية
Chantal Grevin
Juriste, membre du Mouvement des Focolari, représentante de l’ONG New Humanity qui a été accréditée en 2008 comme ONG partenaire de l’UNESCO. Co-responsable en France de l’Economie de communion (1998-2020).
Depuis de nombreuses années le Mouvement des Focolari, à l’origine de l’ONG New Humanity, est en lien avec AISA. L’estime réciproque, les échanges toujours bienveillants et ouverts, les activités qui se sont déroulées en synergie tant en France que dans d’autres pays, nous ont amenés tout naturellement à soutenir la célébration de la Journée Internationale du vivre-ensemble car nous sommes convaincus que ce dialogue entre croyants d’abord et entre personnes de toute convictions, représente une chance pour que nos sociétés deviennent toujours plus inclusives et pacifiques.
Michèle Guillaume-Hofnung
Michèle Guillaume-Hofnung
Professeure émérite des facultés de droit, Directrice de l’institut de médiation IMGH www.mediation-imgh.com, e-mediations.org. Vice-présidente de l‘ Académie de l’éthique, Membre du club des Ambassadeurs de la Médiation Francophone en Santé.
Présidente fondatrice de l’OING Géopélie culture de l’amiable.
Auteure du Que-sais-je ? « LA MEDIATION » 9ème édition 2023. (traduit en portugais, publiée au Brésil, traduction en arabe à paraître au Liban)
Pionnière des enseignements et des pratiques de médiation.
Inspiratrice des principales définitions opérationnelles de la médiation sur mandat de l’Union Européenne (septembre 2000 séminaire de Créteil) et à la demande de la conférence des OING du conseil de l’Europe (mai 2011).Associée aux travaux sur l’Hydrodiplomatie en matière environnementale.
Co-auteure de chartes et de codes déontologiques dans le domaine de la médiation (code national de déontologie du médiateur, charte des médiatrices inter-culturelles). Signataire de la Charte de la médiation des villes et communes de Bruxelles en tant qu’auteure de la définition de référence.
Créatrice de formations universitaires (Paris2, Paris Saclay).
Co-fondatrice du Prix LYSISTRATA pour la paix par la médiation.
Experte-consultante de plusieurs organisations internationales en en matière d’éthique et de médiation : OSCE/ODHIR (UNESCO en tant que vice-présidente du Comité des droits de l’Homme et des questions éthiques de la CNF/UNESCO de 1995 à 2012), Union Africaine ( éthique biomédicale)Union Européenne pour l’élaboration de la définition de la médiation sociale en 2001, du Conseil de l’Europe pour une définition européenne de la médiation en 2011. Évaluatrice de projets financés par l’Union Européenne dans le domaine de l’éthique. Avis sur des projets de loisconcernant la médiation afin d’en garantir la cohérence par rapport à la définition de la médiation et la distinguer de l’arbitrage ou de la conciliation. Missions d’enseignement ou d’expertise Liban, Afghanistan, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, Italie Éthiopie, Maroc, Kirghizstan, Brésil, Côte d’Ivoire, Madagascar, Géorgie …
Partenaire de l’Université Numérique Francophone Mondiale
Représentante au Liban et au Moyen-Orient de la Fondation pour la Culture de Paix, avec pleine délégation du Président Federico Mayor
Présidente co-fondatrice de Géopélie, culture de l’amiable.
Idriss Issop-Banian
Idriss Issop-Banian vit à Saint-Paul-de- La Réunion où il est né en 1946. Ses grands-parents étaient originaires du Gujerat (Etat de l’Inde du nord), terre natale de Gandhi. Instituteur à la retraite, écrivain-poète, militant culturel, il est connu pour sa fidélité à la fois à ses racines indo-musulmanes et à la culture plurielle réunionnaise.
Homme de paix et « rêveur de fraternité » il œuvre pour le dialogue des cultures et des spiritualités.
Il est le Président- fondateur du GDIR-Groupe de Dialogue Inter-religieux de La Réunion qui rassemble des croyants de toutes convictions : chrétiens, hindous, musulmans, juifs, bouddhistes, taoïstes et baha’ïs. Deux décennies durant il y a œuvré pour l’édification d’une société réunionnaise harmonieuse et fraternelle.
En 2009, il emprunte la Voie Soufie Alâwiyya, dès sa rencontre avec le Cheikh Khaled Bentounès en visite dans son île. Il participe en 2014 au Congrès International Féminin pour une Culture de Paix à Oran et y signe l’appel à l’ONU pour une Journée Mondiale du Vivre Ensemble.
Il organise la JIVEP à l’Ile de La Réunion dès sa première édition en 2018.
En 2016, il a été nommé Chevalier de la Légion d’honneur pour sa contribution au dialogue interreligieux.
La JIVEP est une aubaine pour notre Ile de La Réunion, souvent citée, à juste titre, comme un laboratoire du vivre-ensemble. C’est l’occasion pour nous Réunionnais de prendre conscience que notre vivre-ensemble est inscrit dans l’ADN de notre Ile et qu’il doit en devenir un emblème et nourrir notre légitime fierté. C’est une des clés du développement paisible et durable de notre Ile.
J’invite donc les collectivités, le monde associatif et les communautés scolaires à prendre des initiatives pour affirmer avec force leur attachement à la promotion de notre vivre-ensemble, héritage laissé par nos ainés, qu’il faut sans cesse conforter, préserver et magnifier.
Chaque 16 mai, faisons nous une joie de célébrer, à l’ unisson du monde , cette Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix. Puisons au cœur de nos richesses culturelles et spirituelles l’énergie et la force de conviction pour contribuer à bâtir un monde d’amour, de fraternité et de paix, tourné vers le prochain et le divin.
Et puis, allons dire, ici et partout
Que nous vivons déjà en peuple arc-en-ciel
Porteurs d’espérance comme un grand soleil.
Elizabeth D. Inandiak
Elizabeth D. Inandiak est écrivaine, reporter, scénariste, traductrice. Elle vit en Indonésie depuis 1990 où elle est engagée dans diverses communautés villageoises frappées par des catastrophes naturelles ou humaines ainsi que dans des initiatives pour le dialogue inter-religieux et la protection du Vivant. En 2014 elle a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur pour ses actions dans son pays d’adoption.
L’aventure de la JIVEP en Indonésie a véritablement commencé en 2014, au Congrès d’Oran où j’ai eu le bonheur d’être invitée par AISA, accompagnée par une célèbre journaliste indonésienne, Maria Hartiningsih, et son amie, Mariza, devenue depuis responsable de la communication dans l’équipe spéciale du président Joko Widodo. L’aventure s’est poursuivie en septembre 2015 avec le Colloque à l’UNESCO sur l’Islam spirituel et les défis contemporains organisé par AISA. Le Cheikh Bentounes m’avait alors demandé d’inviter à Paris une personnalité indonésienne pour témoigner dans ce colloque de l’islam indonésien qui l’avait tant touché lors de ses deux séjours à Java en 2006, juste après le séisme meurtrier de Yogyakarta, puis en 2008. J’avais suggéré le nom de Yenny Zannuba Wahid, seconde fille de l’ancien président indonésien Abdurahhman Wahid (surnommé Gus Dur), et arrière-petite fille de Hasyim Asy’ari, fondateur du Nahdatul Ulama, la plus grande organisation musulmane du pays, de tradition soufie. Je connaissais Yenny depuis que je l’avais rencontrée en 1999 chez Gus Dur, juste avant qu’il ne soit élu président de l’Indonésie. Elle était alors correspondante du Sydney Morning Herald et rentrait du Timor oriental où elle couvrait les préparatifs du référendum pour l’indépendance. Après l’élection de son père à la tête du pays, elle est devenue sa conseillère en communication et l’a accompagné à l’étranger dans de nombreux voyages officiels. Depuis 2004, elle assure la direction du Wahid Institute pour la promotion de la démocratie et la tolérance en Indonésie et dans le monde.
Dans l’enceinte de l’UNESCO, Yenny Wahid a témoigné de l’islam « nusantara », terme qui désigne l’archipel indonésien aux 17.000 îles, et sa devise « unité dans la diversité ». Associé à l’islam, il désigne les qualités de paix et de tolérance pratiquées par une majorité d’Indonésiens « grâce à l’influence des soufis qui ont été parmi ceux qui ont apporté l’islam dans notre archipel dès le 14ème siècle » a expliqué Yenny au cours du colloque. Puis elle a entonné « Les remèdes du cœur », un chant en langue javanaise composé par Sunan Bonang, un des 9 saints qui a propagé l’islam à Java et qui selon les récits historiques aurait vécu autour du 16ème siècle. « Ce chant contient des enseignements pour les hommes afin qu’ils entrent en contemplation et se rapprochent de leur Dieu. »
Au cours du colloque, Yenny Wahid a signé la pétition à l’initiative du Cheikh Bentounes pour demander à l’ONU de proclamer une Journée Internationale du Vivre ensemble en Paix. C’est ainsi que la JIVEP a essaimé en Indonésie. Dès sa première célébration en 2018, plusieurs communautés villageoises ont organisé des évènements, à commencer par le village de Bebekan, dévasté par le séisme de 2006. AISA avait participé à sa reconstruction après la visite du Cheikh au cœur du Ramadhan de cette même année. Puis d’autres communautés et institutions indonésiennes se sont associées à la JIVEP : le village de Muara Jambi, à Sumatra, situé sur le site qui abrita du 7ème au 13ème siècle le plus grand centre d’étude bouddhiste de l’Asie du sud-est, le village de Krecek au centre de Java en collaboration avec l’association AMAN(The Asian Muslim Action Network), le village de Tupu Ngisor sur les pentes du volcan Merapi, le département de philosophie de l’université Gadjah Mada (UGM) et l’Institut français de Yogyakarta.
Nawal Keloul
Diététicienne
Professeur de nutrition et d’hygiène psychologique.
Formatrice en médiation comme processus de conseil et d’accompagnement.
Présidente de l’Association d’amitié germano-algérienne pour l’éducation et la culture.
Producteur de la Green Arms Initiative (une initiative pour l’Algérie)
- Membre de l’initiative Al-Nibras Britain
- Coordinatrice adjointe à la coordination des associations d’algériens dans le monde.
- Membre du Club Algérien de l’Excellence et des Hautes Compétences
- Coordinatrice adjointe à la coordination des associations d’algériens dans le monde.
Après une longue expérience dans le domaine de l’éducation et de la formation, je suis :
Coach en :
- Amélioration de la situation personnelle en recherchant des objectifs réalistes
- Promotion de la joie de vivre et de travailler
- Réduction du stress/renforcement de la résilience
- Examen des plans de vie et de sauvetage
- Clarté sur les attentes du rôle du sujet
- Amélioration de la collaboration et de la communication
- Augmentation de la Flexibilité comportementale
- Préparation à de nouveaux rôles, tâches et situations.
Pour arriver à une conclusion inéluctable, la chose la plus importante est la paix intérieure, qui joue un grand rôle dans l’équilibre global.
La paix est essentielle dans nos vies et elle doit émaner de l’intérieur de chacun de nous pour qu’elle puisse être dans nos relations avec autrui. Et pour que nous puissions la partager partout et à tout moment.
Le 16 mai 2023 est la Journée internationale du vivre ensemble en paix
En tant que formatrice de groupes et d’individus, le plus important est la paix intérieure, qui joue un rôle majeur dans l’équilibre intérieur complet.
Vis en paix avec toi-même et avec les autres
Harcourt Klinefelter
”As a young man, Harcourt « Harky » Klinefelter became involved in the US’s civil rights movement of the 1960s. He was at the right place at the right time—the Selma March of 1965—to become the soundman for Dr. Martin Luther King Jr. This meant that Harcourt was there to record King’s sermons and historic speeches which Harcourt then prepared for re-broadcasting.
After King’s assassination in 1968, Rev. Klinefelter worked as minister to the street people and in 1972 he moved to The Netherlands. He is working to spread King’s message about meeting discrimination as an accomplished peacemaker, and a civil and human rights activist, minister, educator/trainer, lecturer, and consultant.
In the book The Life of Peace Apostle Harcourt Klinefelter Globalizing the Dream of Dr. Martin Luther King Jr., are some of Rev. Klinefelter’s philosophical and theological insights. For more than fifty years he has pursued the Dream of Dr. Martin Luther King Jr. With a master’s degree from Yale University, he is ordained in the United Church of Christ and Mennonite Church. Harcourt Klinefelter is married and has three children and three grandchildren.”
Gabriel Landry
Gabriel Landry est né en 1950 à Natashquan, petit village légendaire du Québec situé dans golfe du Saint-Laurent. Son enfance et ses étés d’adolescent se déroulent à cet endroit où la mer à perte de vue fait partie du paysage qui s’offre à ses yeux. Inspiré par une nature encore à l’état sauvage et des horizons lointains, il développe dès son jeune âge le goût et l’espoir de vivre dans un univers sans frontières où tous les genres se confondent et où les plus beaux rêves lui sont permis.
Il commence à peindre à l’âge de 12 ans et la peinture devient vite le mode d’expression à travers lequel il souhaite se réaliser. À 16 ans, il participe à un concours de peinture régional à Québec et remporte le premier prix. Le peintre Francesco Iacurto était président du jury. Durant son adolescence Gabriel Landry découvre Picasso et le cubisme. Dès lors, il s’initie à cette nouvelle forme d’art qui lui permet de voir la réalité autrement que l’œil peut la voir. Du même coup, il s’éveille à cette approche artistique qu’il a développée et qu’il utilise aujourd’hui. Celle-ci se caractérise par la mise en symbole de la pensée et des valeurs humaines, et ce, dans ce style qui a évolué au fil des ans et qu’il qualifie de symbolisme-cloisonniste.
Trois ans d’études en art publicitaire (de 1969 à 1972) le mènent également à participer à un autre concours dont il sort gagnant, celui de l’affiche officielle du Carnaval de Québec, événement d’envergure internationale. S’en suivent au fil du temps plusieurs autres reconnaissances, des réalisations diffusées à l’international et de nombreuses expositions tant solo que collectives qui l’ont mené à exposer de Natashquan à New York, en passant par Québec, Montréal et autres endroits à travers le Québec, ainsi qu’à Halifax, dans le cadre du Sommet du partenariat pour les océans du G7. À cela, s’ajoute la publication d’un livre portant sur 22 de ses œuvres dont six d’entre-elles ont fait la une pour le lancement d’un magazine.
C’est quoi pour vous le vivre ensemble? Et comment le construire?
Le texte qui suit, découle d’une réflexion personnelle sur les questions qui précèdent et auxquelles j’ai été invité à répondre lors d’une exposition collective à laquelle je participais avec neuf autres artistes provenant de multiples horisons. Cette exposition, qui se tenait sous le thème Le vivre-ensemble du concept à la réalité, était présentée à Montréal à l’été 2016 dans le cadre du Forum Social Mondial.
« Le vivre ensemble » suscite une multitude de questions auxquelles, sans doute, il existe autant de réponses. Quant à moi, la première que je me pose et vous invite à vous poser avec moi est celle-ci : de fait, ne sommes-nous pas tous l’étranger de quelqu’un?
Partant de cette prémisse, il me vient à l’esprit une réflexion du célèbre cinéaste Jean-Luc Godart : « Si tu veux voir le monde, ferme tes yeux ». Devant toute personne dont la culture et les mœurs nous sont inconnues et avec qui nous entrons en contact, si nous adoptions une telle attitude, ne poserions-nous pas là un geste qui pourrait s’avérer être une belle preuve de confiance et d’ouverture à l’autre. Ce qui par le fait même, à mon sens, s’avérerait aussi pour chacune et chacun de nous la plus belle preuve de confiance en soi… et surtout de confiance en la vie.
Quant à moi, fermer les yeux devant une personne qui m’est étrangère, aussi paradoxal que cela puisse paraître, est la plus belle façon de voir le monde, et ce, tout en m’assurant de passer outre à mes propres préjugés.
Je vis dans un monde de rêve me direz-vous. Peut-être! Dans ce cas, je me permettrai de vous citer cette fois une pensée Mark Twain : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »
Tous, autant que nous en sommes, apprenons donc à nous faire confiance et à user de compassion. Si telle est notre attitude, les moyens pour construire « le vivre ensemble » et le faire dans l’harmonie s’imposeront d’eux-mêmes. Ensemble, bâtissons ce monde meilleur dans lequel nous souhaitons vivre.
Armando Milani
Armando Milani est né à Milan. Il a fait ses études de graphiste sous la direction d’Albe Steiner.
En 1965, il a remporté un prix pour le logo de la RAI Radiotelefortuna. Il a ouvert son propre studio à Milan en 1970 et à New York en 1980, après une collaboration avec Massimo Vignelli. Membre de l’AGI (Alliance Graphique Internationale) depuis 1983, il est expert d’affiches d’identité d’entreprise, sociales et humanitaires.
En 1995, il a reçu un prix pour son affiche New York City Capital of the World. En 2002 il a conçu pour les Nations Unies une affiche avec la Colombe transformant la Guerre en Paix, qui a été utilisée pour célébrer le soixantième anniversaire de leur organisation. Elle est maintenant diffusée dans le monde entier. Depuis, Armando Milani a commencé à concevoir une collection d’affiches de dénonciation et d’espoir pour une meilleure qualité de vie de l’humanité. Mes images reflètent la philosophie du Vivre Ensemble, qui est le seul moyen de survivre à la période difficile que nous vivons.
Armando Milani a publié plusieurs livres « A double Life of 80 AGI designers : Creativity and Sense of Humor », » Fifty Poetry of Ferlinghetti, Fifty Images of Milani « , « No Words Posters » et les affiches Ubuntu pour Mandela.
En 2017, il a reçu une médaille d’or pour ses affiches humanitaires de l’Université Anahuac de Mexico.
Lorsque le Cheikh Khaled Bentounes m’a proposé d’exposer ma collection d’affiches EcoHumanity au Garden of Peace de Floriade 2022 j’ai été très enthousiaste et honoré.
Safouane Miled
Safouane Miled, artiste calligraphe tunisien natif de la ville spirituelle Kairouan, autodidacte connu à l’échelle internationale.
Parrain de la Jivep Tunisie.
Nous pouvons admirer ses dans différents pays : Tunisie, Algérie, Maroc, dans les pays du Golfe,à Médine et Hambourg.
Son slogan : le talent n’a pas de fin…
Pour Safouane Miled la calligraphie est l’héritage culturel de toute l’humanité et c’est à travers la calligraphie qu’il exprime que nous sommes la Ouma de la tolérance et du Vivre Ensemble en Paix.
Rafael Monzó Giménez
Né à Valence (Espagne) en 1954, il a étudié la médecine à l’université de Valence et a été médecin résident à l’hôpital psychiatrique de Reus, à Tarragone. Il a travaillé comme médecin de famille dans différents hôpitaux et centres de santé de la Communauté de Valence et, à ce jour, il travaille également comme psychothérapeute.
Il est actuellement coordinateur de l’Association de psychologie analytique de Valence. En Suisse, il fait partie du Groupe Küsnacht de recherche en psychologie analytique, créé par le Dr Marie-Louise von Franz et le Dr Dieter Baumann, petit-fils de C.G. Jung. En 2007, il a fondé la bibliothèque José Zavala d’études psychologiques, afin de faire connaître, dans le domaine de la dimension archétypale de l’âme, les travaux de recherche psychologique en relation avec l’ancienne culture mexicaine.
Il a été responsable du domaine de la citoyenneté et du dialogue interreligieux à l’Académie internationale des sciences et des lettres. Il est actuellement président de l’association Valence/Méditerranée pour l’UNESCO et responsable de la rencontre multiculturelle et interreligieuse, la Multaqa des cultures, qui a lieu chaque année depuis 1998, pour la promotion des valeurs unificatrices de la Méditerranée et la réconciliation entre le christianisme et l’islam. Cette association du réseau civil de l’UNESCO travaille également à la promotion de la Déclaration universelle des devoirs et responsabilités de l’humanité, élaborée à Valence en 1998, à l’initiative de Federico Mayor et de l’UNESCO, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme.
Afin d’assurer une plus grande visibilité et une diffusion internationale des activités de l’Association en matière de promotion des valeurs et de développement d’une culture de la paix, l’association participe à la promotion de la médiation pour la résolution des conflits et des rencontres interculturelles dans différents lieux, comme l’année dernière dans la République de Malte et bientôt à Rome et à Jérusalem, promouvant ainsi la Méditerranée en tant que lieu de paix et de dialogue.
Il a reçu la médaille des Quatre Synagogues des mains d’Abraham Haim, président de la Communauté sépharade de l’Orient et de Jérusalem. Il a maintenu une participation active dans divers forums et institutions, notamment le Programme Med 21 et le Prix Lysistrata pour la médiation, le Forum de Cordoue pour la coexistence dans la paix, le Forum interreligieux international Transcendance, l’Université de la conscience de la Fondation Phi, le Forum ACE pour l’art, la science et la spiritualité, ainsi qu’avec AISA International et, depuis 2017, lorsqu’il a invité Cheikh Khaled Bentounes à participer à la Multaqa des cultures, il participe activement à la célébration de la Journée internationale du Vivre-ensemble en Paix.
“Notre défi actuel est de faire progresser la société grâce à l’éducation à la paix, qui nous aide à humaniser le monde. Car l’éducation, en tant que pilier fondamental, est l’instrument qui permet le développement de la pensée critique, des valeurs humaines et de la sphère des sentiments. Une éducation permanente, qui s’étend de l’enfance à la vieillesse. Mais la paix intérieure que chaque être humain doit cultiver exige aussi, au niveau collectif, la réforme des institutions internationales qui garantissent réellement, dans le monde globalisé dans lequel nous vivons, un cadre de droits, de responsabilités et de devoirs humains, pour sauvegarder la justice et l’unité dans la diversité, sous toutes ses formes sociales, culturelles et spirituelles.
Cependant, le plus grand défi auquel sont confrontés les êtres humains et notre société aujourd’hui est sans aucun doute la nécessité de créer un nouveau mythe pour notre époque, de nouveaux symboles capables de contrarier les forces destructrices et de donner une orientation et un sens à la vie au XXIe siècle. Un nouveau Graal unificateur et guérisseur qui, en intégrant les domaines de l’intellect et du sentiment, puisse favoriser le développement de la conscience individuelle et collective ».
Princesse Adjoba Nyaniba Yankson Joh
Princess Nyaniba is an All-around Artist (Poet, Designer, Painter), a nutritionist and a motivational speaker with a great passion for the Art in general, and crocheting in particular. She was managing her own Art gallery called ADJOBA DESIGNS registered in the Gambia and used to travel internationally to promote her Art, mainly in England. She has been involved in various social activities such as Scripture Union Club, Evergreen Club, School bands etc. and was honored for her positive and good influence to the clubs.
After her West African Basic Education (WAEC) in Burma Camp (Ghana) where she agregated of best six distinctions, she was enrolled as a Science student; coming out with an outstanding grade. She was then enrolled in the West African Insurance Institute (WAII) as a private student, where she obtained a Diploma certificate in Insurance and Risks Management.
After attending later the Management Development Institute (M.D.I) in the Gambia, she obtained a distinctive Diploma in Management Studies and began her professional career as a Professional Insurer in the Gambia, working with Gamstar and later for Great Alliance Insurance Companies in the Gambia for a period of 8 years. During her working period in the Insurance industry, Princess Nyaniba was working as an Officer heading the reinsurance department and participated in various insurance seminars and workshops organized by Mainstream Re (Accra- Ghana), Continental Re (Lagos Nigeria) etc.
After meeting the South African Leader of the Panafrikan Cultural and Artistic Edutainment Movement called «THE MESSENGERS OF MESSAGES », she decided to give a full attention to the Art and dedicate her talent to mankind, especially to contribute in changing the lives of many underprivileged youth, women, people living with disabilities, migrants, refugees etc. using Art, Culture and words of wisdom as weapons. She was able to meet and receive awards from Presidents, Kings, various dignitaries and international organizations based on their actions across the Continent (Ghana, Gambia, Mali, Guinea Conakry, Burkina Faso, Sierra Leone and Morocco).
Her experience has allowed her to realise how blessed her Continent is, but also to know the major probems affecting it and contribute in finding the solutions to solve them through the Arts.
Ali Moussa Iye
Ali Moussa Iye est un écrivain et chercheur djiboutien. Il est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’Institut des sciences politiques de Grenoble, en France. Il a été journaliste, rédacteur en chef d’un journal hebdomadaire et Directeur de la Presse et de l’Audiovisuel à Djibouti avant de rejoindre l’UNESCO en 1996.
Au sein de l’UNESCO, il a été coordinateur du programme Culture de la paix de l’UNESCO dans la Corne de l’Afrique, basé à Addis Abeba, de 1997 à 2000.
Il a ensuite eu la charge du programme Démocratie de 2000 à 2002 au siège de l’UNESCO. De fin 2002 à 2004, il a assuré le suivi de la Conférence mondiale de Durban contre le racisme ( 2001 Afrique du sud) et a eu la charge du programme de lutte contre le Racisme et les Discriminations. Il a activement contribué à l’élaboration de la Stratégie de lutte contre le Racisme et la Discrimination raciale et a initié la création de la Coalition internationale des villes contre le racisme. Enfin, de 2004 à 2019, Dr Moussa Iye a été Chef du département Histoire et Mémoire pour le dialogue et a dirigé deux importants programmes de l’UNESCO : les Routes du dialogue (projet Route de l’esclave et projet les Routes de la soie) et le projet Histoires générales et régionales (Histoire de l’humanité, Histoire des civilisations de l’Asie centrale, Histoire générale de l’Afrique, Histoire générale des Caraïbes, Histoire générale de l’Amérique latine et Les Différents aspects de la culture islamique).
Il a coordonné le développement des contenus pédagogiques sur la Histoire générale de l’Afrique et la rédaction des trois derniers volumes de cette prestigieuse collection pour notamment la mettre à jour et étudier les nouveaux défis auxquels sont confrontés l’Afrique et ses diasporas.
Dr Moussa Iye poursuit actuellement ses recherches personnelles dans le domaine de l’anthropologie politique et travaille en particulier sur la revalorisation des savoirs endogènes africains en vue de la construction d’une modernité africaine. Il est le fondateur et président du Think Tank « AFROSPECTIVES », une initiative globale africaine qui vise à repenser la présence et la contribution de l’Afrique à l’humanité.
Il a publié et dirigé plusieurs ouvrages sur l’histoire et le patrimoine culturel des peuples de la Corne de l’Afrique et sur le dialogue interculturel. Parmi ses publications, on peut mentionner l’ouvrage pionnier sur la « démocratie pastorale » : Le verdict de l’arbre : Essai sur une démocratie endogène africaine » , le recueil de nouvelles : Le Chapelet des destins, Le génocide d’Aycha’a de 1960 : Eclairage sur une tragédie occultée, Slavery, Résistances and Abolitions : A Pluralist Perspective.
La Journée internationale du Vivre ensemble en Paix nous offre l’occasion de faire une pause réflexion sur les liens et liants visibles et invisibles qui maintiennent une société. Un précepte nomade somali décrit cette conception de la société comme un tissu fait de fils entrelacés qui déterminent sa solidité et sa résilience : « La communauté est une entité cousue ensemble ». La philosophie africaine d’Ubuntu nous rappelle quant à elle que l’individu n’existe pas indépendamment des autres, il ne se révèle pas à lui-même par le seul fait de son existence, de sa conscience ou de son acte de penser. Il est par ce que les autres font de lui, il est parceque nous sommes. C’est pourquoi toute guerre, est d’abord et avant tout une mutilation de notre humanité et quand elle est civile c’est une terrible auto-mutilation.
La Journée internationale est consacrée cette année à l’éducation à la paix. Pour nous rappeler que la paix n’est pas un don gratuit mais le fruit de nos efforts ; elle est constamment à la merci des entrepreneurs politiques, des prédateurs économiques et des prédicateurs des conflits intercommunautaires. On ne se rend compte de sa valeur que lorsque la guerre éclate, détruit nos maisons et nos vies et que nous nous retrouvons soudain, survivants hagards et traumatisés, dans les refuges de fortune ou sur les chemins de l’exil.
Aucune société n’est à l’abri de la guerre pour toujours, aucune communauté ne peut échapper à cette calamité si elle ne développe pas les défenses de la paix. C’est pourquoi la paix doit s’apprendre dans les familles, dans les écoles et dans tous les espaces publiques pour préparer des générations conscientes des souffrances et conséquences de la guerre. Pour apprendre que la guerre peut transformer les hommes et les femmes les plus vertueux en monstres car elle libère les instincts les plus abjects des êtres humains.
La paix se construit dans l’esprit et le cœur tandis que le Vivre ensemble se tisse chaque jour comme un tapis avec des millions des mains qui entremêlent ensemble les fils colorés de notre diversité ethnique, culturelle et religieuse. Cette Journée nous rappelle combien il est crucial de participer à cet ouvrage collectif que nous devons fabriquer ensemble chaque jour, pour servir d’épouvantail contre le démon de la guerre qui rôde et attend que nous baissions notre vigilance pour nous frapper.
Ali Moussa Iye
Président
AFROSPECTIVES : Une initiative de l’Afrique globale
Paula Nordhem
The Reverend Dr. Paula Nordhem is a native of the Chicago area and now lives in Burnsville, MN. She is engaged in interfaith, hunger, and anti-racism work. Her efforts focus on building relationships, advocating for vulnerable citizens, and articulating the values we share. Her primary goals include understanding our shared history, working toward hope and reconciliation in society, developing our spiritual selves, and finding common ground in our spectacular diversity.
Through all her professional and spiritual efforts, she commits to the principles upheld by the United Nations. The Rev. Dr. Paula Nordhem continues to promote tolerance, inclusion, understanding, and solidarity. She has signed the Universal Declaration of Living Together in Peace.
Building relationships and understanding among people is the most critical work we can engage in to create peace in every corner of our world. This is what calls my spirit forth each day. Please join me in building a world where we live together in peace. Let us plant the seeds of hope for our children.
Gunter Pauli
Né en 1956 à Anvers en Belgique, Gunter Pauli suit des études supérieures spécialisées en sciences avant de commencer sa carrière professionnelle. Il obtient une licence en sciences économiques à l’université Loyola et un MBA à l’INSEAD en 1982. Il développe un attrait pour le leadership et se voit nommer au poste de président de l’union nationale des étudiants à l’AIESEC en 1978.
Très rapidement, Gunter Pauli se lance dans l’entrepreneuriat en fondant PPA Holding ainsi que d’autres sociétés dans les domaines de la culture, des sciences, de l’environnement et de la politique. Il est également directeur général de l’ESIF, le Forum européen des industries du service et président de la Fondation Mozarteum Belgicum.
Une référence sur le développement durable et l’écologie
Alors qu’il était membre du club de Rome, il crée Ecover en 1990, une société spécialisée dans les produits détergents biodégradables. Au cours de cette période, il découvre que l’huile de palme présente dans les détergents biodégradables est en partie responsable de la déforestation. Il prend une décision radicale en vendant son entreprise et en cherchant des moyens pour régénérer les forêts.
C’est dans ce contexte qu’il s’installe au Japon en 1994 effectuant ses recherches à travers la fondation Zero Emission Research Initiatives. Dans l’optique de sensibiliser le grand public, il crée en 2013 le tout premier congrès autour de l’économie bleue, une pratique s’inspirant des écosystèmes dans la nature pour résoudre les crises actuelles. Il intervient régulièrement pour des dirigeants d’entreprise et des gouvernements sur les stratégies de la compétitivité.
Gunter a publié 20 livres (écrits 16 et édités 4), imprimés en +30 langues et 365 fables apportant science et émotions aux enfants. Plus de 17 millions d’exemplaires ont été distribués dans le monde entier. L’une de ses fables, « The Strongest Tree», est disponible dans plus de 100 langues. Son livre publié en avril 2015 « L’économie bleue 2.0. Son dernier livre « De l’écologie profonde à l’économie bleue : 21 principes du nouveau modèle d’entreprise » a été publié à l’automne 2016. Parlant couramment sept langues et ayant résidé sur quatre continents, il est citoyen du monde.
Pierre Pirard
Détenteur de diplômes en droit (ULB) et en gestion de la Solvay Business School, Pierre a mené pendant plus de 25 ans une carrière dans le secteur privé, occupant des fonctions de direction dans des entreprises de petite et grande taille (notamment Procter & Gamble, Stanley Tools et Reckittbenckiser). En 2009, il décide de changer radicalement de carrière en devenant enseignant dans le secondaire dans des écoles à indice socio-économique faible à Molenbeek.
En 2011, il partage cette expérience dans un livre au titre évocateur : « Vous n’êtes pas des élèves de merde ».
Durant ses années d’enseignement, il rencontre de nombreuses personnes partageant sa conception d’une réussite scolaire plus équitable. Suivant sa vision, Pierre amorce un nouveau tournant dans sa carrière et lance, avec d’autres entrepreneurs sociaux, en 2013, Teach for Belgium dans le cadre du réseau Teach For All. Outre ces activités en Belgique, Pierre est impliqué dans des projets de développement au Sénégal dans le village de Palmarin. Loin des crispations identitaires que nous connaissons dans nos pays, dans ce village, chrétiens et musulmans vivent en parfaite harmonie avec un naturel déroutant. Cette réalité nouvelle, sera le point de départ d’une quête qui mènera Pierre sur les différents continents à la recherche d’histoires de citoyens audacieux qui ont fait le pari d’aller vers l’autre malgré les tensions encore existantes. À partir des histoires les plus inspirantes, Pierre a réalisé un film documentaire sorti en octobre 2021, « Nous Tous ».
Inès Safi
Diplômée de l’Ecole Polytechnique, docteure et HDR de l’Université Paris-Saclay, Inès Safi est physicienne au CNRS. Elle a élaboré des théories pionnières, internationalement reconnues, qui ont inspiré plusieurs travaux expérimentaux à travers le monde. Ces théories portent sur des systèmes électroniques de taille extrêmement petite (nanométrique) et décrits par la physique quantique. Inès Safi est aussi professeure invitée à l’Ecole centrale Casablanca (réseau de Centrale-Supelec), dispensant des cours sur la physique quantique. En parallèle, elle se passionne pour la philosophie et l’histoire des sciences, tout en les articulant avec le dialogue des cultures et des religions et avec son engagement féministe. Elle est co-auteure de deux livres portant sur le dialogue entre sciences et religion en islam (Eds. AI-Bouraq 2012 et Eds. L’ISESCO 2012).
Inès Safi est membre du Centre de recherche sur le dialogue entre sciences et religion Theilard de Chardin sur le plateau de Paris-Saclay, et fut membre du conseil d’orientation au sein de la Fondation pour l’Islam de France (FIF).
En plus des multiples conférences scientifiques, elle participe, sur ces sujets, à des colloques internationaux, tables rondes, émissions télé ou radio, ainsi qu’à des événements inter-religieux (Collège des Bernardins, Temple du Louvre, Institut Catholique de Toulouse etc … ). Elle a aussi rédigé plusieurs tribunes(« Le Monde»,« La Recherche»,« Le Monde des Religions» etc). Un portrait dans« Le Monde» l’a décrite comme « diplomate de l’Islam». Ayant participé à des évènements de la JIVEP, elle est aussi intervenue lors de la tente d’Abraham à Toulouse (2017) et lors du colloque du centenaire du Cheikh AI-Alawi à l’UNESCO (2015) où elle a présenté un livre de cosmologie du Cheikh qu’elle a mis dans la perspective du dialogue entre sciences et religions. Elle a aussi participé à des colloques auprès du Cheikh Khaled Bentounes.
Inès Safi cherche à raviver une tradition spirituelle où la Beauté divine se déploie à chaque niveau et se situe aux confluences de l’amour et de la connaissance. Face aux mystères sur la matière, elle fait l’éloge de la perplexité comme voie vers l’altérité, et au delà vers l’Unité de tout ce qui est, ce qui nécessite de s’affranchir d’un matérialisme naïf. La beauté des oeuvres de l’héritage islamique, qu’elle présente comme un trésor commun de l’humanité, touche des personnes issues de divers horizons et contribue à leur rapprochement.
Photo @Florent de Gigord
Princesse Stella Aïcha Sagnon
Princesse Stella Aïcha Sagnon est une Artiste Musicienne Burkinabé dont l’amour pour la Musique et les Arts en général a commencé depuis sa tendre enfance. Après avoir fait une Classe Préparatoire HEC à l’Institut Supérieur de Management de Dakar (ISM) et le concours des Grandes Écoles à Paris, elle obtient sa Licence Professionnelle en Gestion des Entreprises au Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) de Dakar au Sénégal. En classe de Licence elle fut Major de sa promotion, ce qui lui a valu l’obtention d’ une bourse d’études Allemande au terme de laquelle elle obtient un Master1 et un Master 2 Professionnels en Sciences de Gestion (option Gestion des Projets). Elle travailla ensuite comme Consultante Junior en Performance Opérationnelle dans un Cabinet d’Etudes international (BBC&PARTNERS).
Occupant le poste de Lead Vocale, Porte-parole, Traductrice Anglais-Français (et vice versa) et Responsable des projets au sein du Mouvement Panafricain Culturel et Artistique de Divertissement Educatif “LES MESSAGERS DES MESSAGES”, son message est désormais porté sur la paix, l’unité, la réconciliation, le pardon, la tolérance, la promotion du dialogue interculturel et inter-religieux entre les nations; sur la base des enseignements de Nelson Mandela et autres Leaders Africains qui se sont battus pour une Afrique libre, unie et consciente de ses valeurs. Désormais active en tant qu’Incubatrice itinérante bénévole depuis 7 ans, cela lui valu la reconnaissance de l’Union Africaine, de l’UNESCO, de l’OIM , de l’ICESCO, de la CEGELU-A, de la Fondation Trophée de l’Africanité dont elle est Présidente Déléguée à Rabat et au Burkina Faso, ainsi que de grandes institutions internationales, Rois, Présidents et divers dignitaires Africains sur la base des projets à caractère humanitaire visant à autonomiser les femmes vulnérables, les jeunes issus de milieux défavorisés, les migrants, les demandeurs d’asile, les personnes en situation de handicap, les personnes déplacées etc.; qu’elle a eu à mettre en oeuvre avec son groupe dans différents pays à savoir le Ghana (dans la capitale et avec les jeunes de la localité de Tadzewu dans le Sud), la Guinée Conakry (dans les écoles, les ambassades, avec le gouvernement, avec les jeunes de l’école de cirque Kéita Fodéba et de l’orphelinat TIABALA), la Sierra Léone (avec le gouvernement, la société civile et les jeunes en situation de handicap de l’Association One Family People), le Burkina Faso (avec les jeunes de l’orphelinat LA MAIN DU COEUR) et le Maroc (avec le gouvernement, les écoles, l’Université Mohammed 5, l’Association Conte’Act pour l’Education et les Cultures, le Centre Culturel Africain, la Fondation Orient Occident etc.).
Djibril Sene
Ingénieur agronome de formation et diplômé de l’Institut de Recherche pour le Développement, Monsieur Djibril Sene a exercé, au cours de sa carrière professionnelle, diverses fonctions managériales au sein du Centre de Recherches Agronomiques au Sénégal pour ensuite endosser les fonctions de Délégué Général à la Recherche Scientifique et Technique, Ministre du Développement Rural, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Maire de la commune de Bambey. En sa qualité de parlementaire, élu à l’Assemblée nationale, il a également assuré la présidence de la Commission du Plan, de l’Industrie et de la Coopération, de la Commission des Affaires Etrangères et de la Commission du Développement Rural et de l’Hydraulique. Monsieur Djibril Sene est également membre fondateur de la Membre Fondateur Académie des Sciences et Techniques du Sénégal.
Sur le plan international, divers mandats lui ont été confiés auprès d’institutions et organisations aussi variées que l’UNESCO, l’Institut International de Recherches Agricoles dans les zones Tropicales semi-arides (Inde), la Fondation Internationale pour la Science (Suède), le Comité des Nations-Unies pour l’application de la Science et de la Technique, le Comité Inter-état de Lutte contre la Sécheresse au Sahel, le Conseil International des Ressources Phytogénétiques (Italie), le Réseau d’Agriculture et Environnement de la Francophonie, le Centre Technique de Coopération Rurale et Agricole des ACP-CEE, le Comité d’Orientation Scientifique Sectoriel de l’Université des Réseaux d’Expression Française, le Collège Scientifique de l’Institut des Hautes Etudes Francophones, la Commission de Coopération et de Développement de l’Assemblée Internationales des Parlements en Langue Française, l’Académie d’Agriculture de France et de l’ONG SOS-SAHEL International.
Ses nombreux engagements et son riche parcours lui ont valu de nombreuses distinctions tant au niveau international (décorations octroyées par le Maroc, le Japon et la Corée du Sud; Palmes Académiques françaises et Pléiade AUPELF ) que national (Chevalier de l’Ordre National du LION et Palmes Académiques du Sénégal).
Dominique Steiler
Dominique Steiler, docteur en management de l’Université de Newcastle est professeur senior à Grenoble École de Management où il est Titulaire de la Chaire UNESCO « Pour une culture de paix économique » dans laquelle il associe une vision holistique et spirituelle à la rigueur scientifique et interdisciplinaire. Son parcours l’a conduit à se questionner sur la façon de vivre au mieux ses puissances comme ses vulnérabilités. Il a consacré ses recherches à la transformation personnelle et managériale, la souffrance, le bien-être, la méditation de pleine conscience, la paix et la joie et leur relation à la performance et au vivant. Ex-officier pilote de chasse de l’Aéronautique navale française puis coach d’équipes olympiques, il applique une approche opérationnelle et relationnelle pragmatique et humaniste. Il est également Research fellow au Center for Theological Inquiry de Princeton, NJ ou il a participé pendant un an à un projet de recherche pour la NASA sur les implications sociales des travaux d’astrobiologie.
Les Guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix » – cette phrase clé de l’acte constitutif de l’UNESCO est au cœur de notre travail sur la culture de paix dans le monde de l’économie. Si les crises à répétitions que nous vivons au niveau international sont liées à ce que nous appelons les hypers – compétition, consommation, financiarisation, exploitation et globalisation – alors il nous faut absolument transformer rapidement et profondément la manière que nous avons de former les futurs managers et leaders et ceci depuis la plus tendre enfance. Nous ne pouvons plus vivre dans un monde qui valorise à ce point la compétition, le combat, la victoire au détriment du développement de ce dont tout humain a besoin pour devenir un adulte épanoui et responsable : le partage, le service, la justice, la fraternité, la dignité et la capacité cruciale et au combien difficile d’apprendre à faire face à la violence sans violence. Face aux tumultes du monde, la culture de paix est sans équivoque le chemin qui ouvre l’espérance d’un vivre ensemble en harmonie.
« La culture de la paix économique est indispensable aujourd’hui pour replacer l’homme au centre des entreprises. Chaque membre de l’entreprise doit se sentir intégré et comprendre « pourquoi il est là » pour ainsi atteindre des objectifs communs, dans un cadre prospère. La paix économique pourra ainsi construire des relations plus viables au sein de l’entreprise. »
Margaux Payelle – Étudiante à Grenoble Ecole de Management« La culture de la paix économique est un sujet majeur qui me semble trop sous-traité dans nos business schools. Pourtant, le renouveau de la guerre aux portes de l’Europe nous montre à quel point la compréhension des enjeux géopolitiques est fondamentale. Nous ne pouvons pas nous projeter sereinement sans comprendre les tensions actuelles et les appréhender. La culture de la paix économique sera de plus en plus essentielle dans la formation de toutes et tous en business school et ailleurs. »
César Ovise – étudiant à Grenoble Ecole de Management« Selon moi, s’attacher à mettre en œuvre un système basé sur la paix économique ne pourrait être que vertueux pour les acteurs qui y contribuent. En effet, on remarque que les modes de fonctionnement actuels des affaires qui favorisent l’hypercompétition et sacralisent la poursuite du profit personnel sont à l’origine des outrances et des conflits de la société contemporaine. C’est aux organisations intergouvernementales de provoquer cette réhumanisation de notre modèle global de société afin d’apaiser la vie de chacun et de resolidariser les individus autour de ce trésor oublié qu’est le bien commun. »
Marion Ruiz – Étudiante à Grenoble Ecole de Management
Michel Stricklesse
Michel Stricklesse est un architecte émérite, expert judiciaire et médiateur agréé. Il est le fondateur du Cabinet d’Architecte et d’Expertise Stricklesse sprl, de l’Association Briffeuil-Stricklesse « architectes et experts judiciaires » et Président de « Young Graphic Designers Awards » dont l’objectif se décline en 3 étapes :
Au niveau des élèves : développer réflexion et créativité, valoriser le travail des créateurs, véhiculer des messages sociétaux via des jeunes pour les jeunes, révéler aux jeunes les fruits de l’effort et créer une dynamique vertueuse.
Au niveau du Rotary : mettre le Rotary au service de la société, impliquer le Rotary dans lo devenir de la société, s’ouvrir au plus grand nombre et contribucr au développement de la société en remettant en mouvement l’ascenseur social.
La remise des prix aux lauréats : elle révéle des créateurs, elle est porteuse d’un message de soutien à leurs réflexions et leurs efforts, elle conduit les jeunes vers le circuit de la réussite, elle sert à les valoriser au-dela de leur école et à les introduire dans le réscau rotarien.es et les incite à participer au dynamisme de la Région de Bruxelles Capitale.
Patrick Viveret
Philosophe, magistrat honoraire à la Cour des comptes, Patrick Viveret se définit comme un “passeur-cueilleur” ou “conseil en imaginaire”. Sur le plan institutionnel, Il conduit en 1988-89 une mission à la demande du Premier ministre, Michel Rocard, sur l’évaluation des politiques publiques (qui démarre par celle du RMI) puis en 1998-2000, sous le Gouvernement de Lionel Jospin, à la demande du Secretariat d’état à l’économie solidaire, sur “les nouveaux facteurs de richesse” qui donne lieu au rapport “Reconsidérer la Richesse”.
Fondateur de l’Observatoire de la décision publique, il sera aussi directeur du Centre International Pierre Mendes France. Dans ses activités civiques il est aussi à l’origine du “mouvement Sol” qui rassemble de nombreuses monnaies locales citoyennes en France et membre de nombreux collectifs citoyens tels “le labo de l’économie sociale et solidaire”, “le pacte civique”, le “Forum pour d’autres indicateurs de richesse”, le “collectif de la transition citoyenne”, le “manifeste convivialiste” et « l’archipel des confuences ».
Partisan d’une citoyenneté terrienne il est cofondateur des rencontres internationales « Dialogues en Humanité » et membre actif de nombreux forums sociaux mondiaux. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels “La Cause humaine” et “Fraternité j’écris ton nom” aux éditions LLL, “Vivre à la bonne heure” aux Presses de l’Ile de France ou « la colère et la Joie » aux éditions Utopia.
Delly Erasme Zagabe
Master 2 en Administration des entreprises et Politologue de formation, DELLY ERASME ZAGABE rejoint le monde humanitaire en 2002 comme Administrateur chez MSF HOLLANDE, fonction combinée à celle de chercheur et chargé des cours et des conférences dans quelques Instituts supérieurs et centres de recherche de la ville de Goma jusqu’en 2020.
Dans le cadre de la commémoration de la 4ème journée internationale du vivre ensemble en paix en mai 2021, avec l’appui de l’UNESCO, son organisation a lancé la campagne décennale dénommée « TOUTES ET TOUS A L’ECOLE DU VIVRE ENSEMBLE EN PAIX 2021-2030 »
Passionné de la culture en général et de la lecture et de l’écriture en particulier, il a à son actif plusieurs publications dont des articles de presse pour le plaidoyer :
- « La paix et toujours la paix »
- « Corruption, quand tu nous tiens… »
- « Mourir de soif, les pieds dans l’eau »
- « Nous avons échoué… toutes et tous à l’école du vivre ensemble en paix à l’horizon 2030
En 2014, il est accrédité comme Représentant en RDC, de l’Assemblée des fonctionnaires francophones au sein des Organisations internationales « AFFOI MONDE » ;
En observateur averti de sa société et conscient du contexte humanitaire de plus en plus complexe, mouvant, il s’associe à d’autres acteurs de la société civile pour mettre en place le Consortium Vivre ensemble en paix, en vue d’apporter sa pierre dans les réponses humanitaires à travers le renforcement des capacités des jeunes dans les domaines du leadership, du management, de l’entrepreneuriat, du volontariat au-delà des projets évènementiels d’aides aux déplacés de guerre et sinistrés du Volcan Nyiragongo (Mai 2021)
Depuis septembre 2021, il est le Délégué général du Collectif 16 mai Grands lacs francophones qui regroupe les dirigeants et animateurs des associations nationales issus du Burundi, du Rwanda et de son pays la RDC avec comme mission principale de contribuer aux efforts de la cohabitation pacifique, la cohésion sociale et la résolution/transformation positive des conflits dans la sous-région en général et dans les milieux des jeunes des territoires et villes frontaliers en particulier.
Il est précurseur du mouvement des Clubs des élèves et étudiants défenseurs et promoteurs des droits de l’homme « CEDDHO » et co-fondateur du Parlement d’enfants et des jeunes à l’est de la RDC basé à Goma.
Federico Mayor Zaragoza
Federico Mayor Zaragoza est le président de la Fondation Culture de Paix, où il poursuit le travail qu’il a entrepris en tant que Directeur Général de l’UNESCO (1987 – 1999) pour promouvoir la transition d’une culture de la violence et de l’imposition à une culture de la paix et de la tolérance. M. Mayor Zaragoza est actuellement directeur du conseil scientifique de la Fondation Ramón Areces, coprésident de l’Institut universitaire des droits de l’homme, de la démocratie et de la culture de la paix et de la non-violence (DEMOSPAZ) et président de l’Association espagnole pour le progrès de la science.
Professeur de biochimie à la faculté de pharmacie de l’université de Grenade en 1963 et recteur de la même de 1968 à 1972, il a occupé de nombreux postes de haut niveau dans le monde académique et politique, toujours dans le domaine de la culture et de l’éducation.
En cette 6e édition de la JIVEP (16 mai 2023), qui a pour thème « l’Éducation à la Culture de Paix », nous sommes honorés de compter parmi nos ambassadeurs une personne de l’envergure du professeur Mayor Zaragoza, dont la vie a été consacrée à la promotion des valeurs qui caractérisent cette Journée officielle des Nations unies.
Cheikh Khaled Bentounes
Initiateur de la JIVEP
Président d’honneur de AISA ONG Internationale
POUR UNE NOUVELLE CONSCIENCE
Journée Internationale du Vivre Ensemble en Paix 2023 – TURIN
« Que dire de l’état du monde d’aujourd’hui sinon qu’il se trouve confronté à une mutation et à un brassage spectaculaires. La mondialisation étend sa toile, faisant fi de toutes valeurs universelles. C’est en apparence le règne souverain de l’uniformité et de la globalité. Cette dynamique, loin de nous conduire vers l’unité, nous amène vers un monde binaire, dualiste, de plus en plus fracturé. L’Orient et l’Occident tendent à s’opposer, nourrissant de plus en plus les antagonismes.
Une nouvelle approche s’impose : comment trouver des remèdes et des solutions aux problèmes que nous constatons individuellement et collectivement liés à la situation inquiétante que nous traversons. »