L’Assemblée générale des Nations unies, et à l’initiative de l’Algérie, a adopté vendredi à l’unanimité une résolution par laquelle elle proclame le 16 mai Journée internationale du vivre-ensemble en paix. Cette démarche algérienne, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de promotion des valeurs de la culture de la paix et de la réconciliation au niveau international, a été parrainée par plus d’une centaine d’Etats-membres de l’ONU et vise à mobiliser les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la fraternité, précise la mission permanente de l’Algérie auprès de l’ONU.
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La célébration annuelle de cette journée internationale par les Etats, les Nations unies, les organisations internationales et régionales, la société civile et les particuliers sera l’occasion pour tous d’exprimer le désir de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde de paix, de solidarité et d’harmonie. Cette journée sera célébrée à travers des initiatives éducatives et des activités de sensibilisation visant à promouvoir la réconciliation, le vivre-ensemble en paix, la tolérance, la coexistence pacifique, la cohabitation harmonieuse, la compréhension et le respect mutuel, sans distinction de race, de nationalité, de sexe, de culture, de civilisation, de langue ou de religion.
Par cette résolution, l’Assemblée générale invite les Etats à continuer de promouvoir la politique de réconciliation nationale dans leurs pays respectifs, à l’instar de l’expérience algérienne initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, afin de contribuer à la paix et au développement durable, en collaboration avec les parties prenantes, notamment les communautés religieuses et leurs dirigeants. Par ailleurs, l’Assemblée générale a désigné l’Unesco comme institution internationale chargée de faciliter la célébration de la Journée internationale du vivre-ensemble en collaboration avec les autres organismes compétents.
Présentant cette initiative à la plénière de l’Assemblée générale, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Sabri Boukadoum, a réaffirmé «l’attachement de l’Algérie à la culture de la paix, à la réconciliation nationale et à la solidarité» et rappelant que «l’Algérie est située au carrefour de nombreuses cultures, religions et civilisations qui ont façonné son passé, qui constituent l’essentiel de son présent et qui continueront de façonner son avenir».
Lors de la séance plénière d’adoption de cette résolution, plusieurs pays ont pris la parole pour souligner l’importance de cette proposition et féliciter l’Algérie d’avoir porté cette initiative au sein des Nations unies en tant que contribution visant à promouvoir la culture de paix et de réconciliation. Il est à souligner que l’initiative algérienne est le fruit d’un long processus conduit par le ministère des Affaires étrangères, en partenariat avec l’Association internationale soufie alawiyya (AISA), dont le président d’honneur et guide spirituel de la tariqa alawiyya, le cheikh Khaled Bentounes, avait pris part à la séance d’adoption de cette résolution.