Dans une allocution prononcée à l’occasion de de la célébration de la journée internationale du Vivre ensemble en paix qui coïncide avec le 16 mai, le président de l’APN a indiqué que « l’adoption de cette initiative algérienne par l’Assemblée générale des Nations Unies, à travers la proclamation de la journée internationale du Vivre ensemble en paix, se veut une reconnaissance de la politique judicieuse du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, basée sur les principe de réconciliation et de diffusion de la paix et les efforts consentis en faveur de la justice, de l’égalité, de la concorde et du bannissement de la division et la scission ».
Rappelant les conflits, les crises internes, les menaces liées au terrorisme, à l’extrémisme violent et au crime organisé, prévalant actuellement à travers le monde notamment en Afrique essentiellement dus aux conditions socioéconomiques difficiles, M. Bouhadja a appelé à « trouver les moyens à même de promouvoir les conditions du Vivre ensemble en paix, en faisant prévaloir les valeurs humaines et les voies du dialogue, de la solidarité et de lutte contre les thèses rejetant l’interaction humaine constructive ».
Cette initiative, a-t-il ajouté, reflète le socle national fondé sur la justice, l’équité, le bon voisinage et le respect de l’autre qui sont des principes enracinés dans les valeurs civilisationnelles, culturelles et religieuses de l’Algérie et ses démarches constantes, en faveur de la coexistence au sein de la fraternité, de la solidarité, du juste milieu, de la tolérance et du rejet de toute forme d’extrémisme et de haine.
Evoquant la réconciliation nationale, il a souligné qu’elle « s’inscrit dans la philosophie du Vivre ensemble en paix qui a permis à l’Algérie de venir à bout de sa tragédie nationale et d’assurer au peuple les conditions de vie dans la concorde, la fierté et la dignité, indiquant que de nombreux pays se sont inspirés de l’expérience algérienne en matière de sécurité et de stabilité, en vue de les consolider à travers le monde ».
Dans le même contexte, M. Bouhadja a salué les efforts consentis par le président de la République « pour la promotion de la culture de la paix, la consécration des principes humanitaires, la promotion de la coopération entre les Etats, la conjugaison des efforts de la communauté internationale et le respect de la souveraineté et des spécificités des pays, loin de toute domination, sous toutes ses formes ».
Il a estimé que l’initiative de l’Algérie du Vivre ensemble constituait une plus-value dans les différentes contributions apportées à l’humanité pour vivre dans la liberté, la sécurité, la paix et le développement, à travers la consécration des droits des peuples à l’autodétermination qui s’inscrit dans le sillage des valeurs et principes de la Révolution de novembre qui a inspiré les autres peuples en matière de lutte pour l’indépendance ».
M. Bouhadja a rappelé la « contribution effective de l’Algérie à l’instauration d’une logique opposée au racisme et à l’oppression, à travers la défense des peuples de l’Afrique du Sud et de Namibie, pour leur permettre de vivre dans la dignité », ajoutant que « l’Algérie a de tout temps soutenu les droits légitimes des peuples palestiniens et sahraouis dans leur lutte pour la liberté et l’indépendance ».
Le président de l’APN a rappelé également la contribution de l’Algérie à la résolution de plusieurs conflits, notamment entre l’Iran et l’Irak, l’Ethiopie et l’Erythrée et le conflit inter-malien pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans ce pays voisin, outre ses efforts en faveur des Libyens à l’effet de parvenir à une solution nationale, basée sur le dialogue politique pour préserver l’unité de la Libye ».
Pour sa part, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, a évoqué les « valeurs humaines véhiculées par l’Islam qui incitent les musulmans à vivre en paix avec les autres peuples et à l’acceptation de l’autre, nonobstant l’appartenance religieuse et culturelle ».
Il a rappelé dans ce contexte la position de l’Emir Abdelkader vis à vis des Syriens lorsqu’il a sauvé ces derniers des massacres et du génocide en 1860 en Syrie ». M. Aissa a fait savoir que la Constitution « consacre la liberté de culte et l’exercice des rituels religieux pour les non musulmans en Algérie, ce qui prouve que l’Algérie respecte la liberté d’opinion, de culte ainsi que les libertés individuelles, collectives et les droits de l’Homme ».
Pour sa part, le président de la Commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l’étranger de l’APN, Abdelhamid Si Afif, a estimé que cette journée internationale était une consécration d’une noble initiative humanitaire, lancée par Cheikh Khaled Bentounès, fondateur et président d’honneur de l’Association internationale soufie Alawiyya (AISA), et parrainée par les institutions officielles de l’Etat, sous la direction du président de la République.
M. Si Afif a ajouté que la réconciliation nationale initiée par le Président Bouteflika, constituait un « pas vers l’avenir et une expérience pionnière et audacieuse qui a permis d’instaurer les règles d’une politique judicieuse pour le retour de la paix, de la sécurité et de la quiétude dans le pays ».
Plusieurs représentants de la société civile, d’instances et institutions spécialisées dans le domaine des droits de l’Homme ont estimé que l’expérience de l’Algérie en matière de paix et de réconciliation nationale constituait une référence internationale non seulement en matière de lutte contre le terrorisme, mais également en matière de consécration des valeurs humaines, de tolérance, de paix, de sécurité et de développement socio-économique.