ALGER – L’Algérie célébrera le 16 mai la première édition de « la Journée internationale du vivre-ensemble en paix », un évènement dont la consécration au niveau mondial est le fruit d’une initiative algérienne, puisée de sa propre expérience et tendant à la promotion de la culture de la paix et de la réconciliation nationale.

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En effet, ce projet avait été formulé, en 2014 lors d’un congrès à Oran, par l’Association internationale soufie alawia (AISA), une ONG affiliée à l’Association Cheikh el Alawi pour la culture et l’éducation soufie, basée à Mostaganem. Il a été ensuite adopté par consensus par les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) en décembre dernier (Résolution 72/130 de l’Assemblée générale).

Son objectif est une « mobilisation continue des efforts déployés par la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la fraternité ».

L’institution de cette journée reflète « la réussite du travail accompli par la diplomatie algérienne qui a obtenu l’adhésion de l’ensemble des pays », s’est félicité Cheikh Khaled Bentounès, président d’honneur de l’AISA,

La résolution 72/130 de l’Assemblée générale de l’organisation des Nations unies a proclamé le 16 mai Journée internationale du vivre-ensemble en paix en tant que « moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité ».

Cette journée est « l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie ».

Le texte de la résolution invite tous les Etats membres, les organismes des Nations unies et les autres organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les particuliers, à célébrer la Journée internationale du vivre-ensemble en paix « dans le respect de la culture et d’autres particularités ou coutumes locales, nationales et régionales, y compris en prenant des initiatives éducatives et en menant des activités de sensibilisation ».

Il invite, également, tous les Etats membres à « continuer d’agir en faveur de la réconciliation afin de contribuer à la paix et au développement durable, notamment en collaborant avec les communautés religieuses et leurs dirigeants, ainsi qu’avec d’autres parties prenantes, en prenant des mesures de réconciliation et de solidarité et en incitant les êtres humains au pardon et à la compassion ».

L’Assemblée générale de l’ONU a chargé l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) de coordonner, avec d’autres institutions spécialisées, la célébration de cette journée à travers tous les pays, en les exhortant à promouvoir la culture de la paix et de la réconciliation et à s’inspirer de l’expérience algérienne.

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait pris, en 2005, l’initiative de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, massivement plébiscitée par le peuple algérien lors d’un référendum et qui a permis de mettre un terme à la tragédie nationale qui avait fait durant les années 90 quelque 200.000 victimes.

La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui faisait suite à la loi sur la Concorde civile, adoptée également par référendum en 1999, avait permis de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité après une décennie de violence terroriste et de relancer le processus de développement économique et social.

Les valeurs de paix et de réconciliation nationale ont été consacrées dans la Constitution révisée en 2016.

Evoquant l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et sur la déradicalisation dans des forums internationaux, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a indiqué que l’Algérie promeut « les valeurs et principes encourageant le vivre ensemble en paix à travers la réconciliation, le pardon, la tolérance, la valorisation de la différence, le respect mutuel, l’inclusion, la compréhension, la solidarité, le dialogue, la négociation et le rejet de la violence ».

La démarche de l’Algérie a également intégré la réhabilitation et la réappropriation de son histoire et de son identité nationale dans leur triple dimension amazighe, arabe et musulmane, en faisant notamment de tamazight une langue nationale et officielle au côté de la langue arabe, et de Yennayer, célébré depuis des millénaires dans l’ensemble des campagnes algériennes, une fête nationale.

Lors de sa participation à la 204e session du Conseil exécutif de l’UNESCO, M. Messahel a rappelé que l’Algérie était un pays « de confluence et de convergence de vues », citant le rôle de Saint Augustin, un homme de paix qui a marqué l’Eglise, et de celui de l’Emir Abdelkader dans la protection des chrétiens d’Orient en Syrie.

Il a appelé à cette occasion à faire de la Journée internationale du vivre ensemble en paix « une dynamique de paix et de tolérance « .

Résolution de l’ONU sur la Journée international du vivre ensemble en paix

La résolution 72/130 de l’Assemblée générale de l’organisation des Nations unies a proclamé le 16 mai Journée internationale du vivre-ensemble en paix en tant que « moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité ».

Cette journée est « l’occasion pour tous d’exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie ».

Le texte de la résolution invite tous les Etats membres, les organismes des Nations unies et les autres organisations internationales et régionales, ainsi que la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les particuliers, à célébrer la Journée internationale du vivre-ensemble en paix « dans le respect de la culture et d’autres particularités ou coutumes locales, nationales et régionales, y compris en prenant des initiatives éducatives et en menant des activités de sensibilisation ».

Il invite, également, tous les Etats membres à « continuer d’agir en faveur de la réconciliation afin de contribuer à la paix et au développement durable, notamment en collaborant avec les communautés religieuses et leurs dirigeants, ainsi qu’avec d’autres parties prenantes, en prenant des mesures de réconciliation et de solidarité et en incitant les êtres humains au pardon et à la compassion ».

La résolution prie le secrétaire général de l’ONU de porter la présente résolution à l’attention de tous les Etats membres, des organismes des Nations unies et des autres organisations internationales et régionales, ainsi que de la société civile, dont les particuliers et les organisations non gouvernementales.

Elle invite, en outre, l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNICEF) à faciliter la célébration de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix en collaboration avec d’autres organismes compétents, dans le respect des dispositions de l’annexe de la résolution 1980/67 du Conseil économique et social et note que toutes les activités qui pourraient découler de l’application de la présente résolution devraient être financées au moyen de contributions volontaires.

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